vendredi 23 août 2013

REFLETS D'ETE

REFLETS D'ETE...
Gargenville:
un art de vivre dégradé...

(lettre à la mairie)
ASSOCIATION LA DEFENSE GARGENVILLOISE

"PROTEGEONS GARGENVILLE ET SON PATRIMOINE"

Madame le maire,
Mesdames et Messieurs les membres du conseil municipal,
Mairie de Gargenville 78440


Gargenville le 23 août 2013

OBJET : Un entretien de la végétation irrespectueux de la faune rue Albert Camus. 

 

 Nous venons de constater ce jour et dans cette matinée du 23 août 2013, d’importants travaux d’élagage des arbres bordant les rues d’Hanneucourt et Albert Camus.

Suite à ces travaux en période de nidification, nous avons malheureusement constaté une fois de plus, d’importantes destructions diverses de nichées d’oiseaux à plusieurs stades d’évolution et d’avancée en cette saison de reproduction estivale.


A ce titre, nous vous rappelons qu’il est formellement interdit suivant le droit Européen et le droit Français et d’après la directive « OISEAUX » du 30/11/2009, de porter atteinte, de détruire, ou d’endommager même partiellement, les couvées, les œufs, les jeunes en durée de reproduction suivant les articles L.424-10, L.411-1, L. 415-3 et l’arrêté du 23/10/2009, notamment d’oiseaux protégés comme le chardonneret, le pinson, le linot, le verdier, le bruant, ce qui rend délictuel un tel comportement ne respectant pas la nature et son renouvellement.

L’illégalité d’une telle pratique, surtout de nos jours, démontre un manque d’intérêt crucial de l’importance majeure de notre environnement qui reste à protéger et à préserver dans sa globalité, surtout en secteur urbain, et dénote par de telles actions répétées, un irrespect total sur les conséquences à court et long terme. A cela il faut ajouter, que malheureusement en aucun cas, rien ne permettra de réparer les erreurs commises et le mal irréparable qui été volontairement décidé et programmé dans cette magnifique plantation d’arbres.

Hormis les opérations de taillage et d’élagage particulièrement préjudiciables l’été, puisqu’elles entrainent quantité de dégradations des essences d’arbres de toutes sortes, qui inévitablement deviennent ensuite plus vulnérables, voire affaiblies et beaucoup plus fragiles, il faut maintenant également prendre en compte, la dégradation visuelle des lieux publics, tout en appréciant d’autre part, un manque cruel de concertation auprès des associations de la ville et des riverains.

Suivant les explications précitées, nous vous réclamons l’arrêt immédiat des travaux d’élagage sans affichage d’arrêté, en reportant l’opération ultérieurement, non seulement par nécessité d’une préservation naturelle, mais aussi et surtout, pour le bien d’autrui à disposer des bienfaisances de l’intérêt de la végétation pour les oiseaux en général et nichant depuis des décennies dans notre ville.

Nous vous prions d’agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de nos salutations distinguées.





LA DEFENSE GARGENVILLOISE

17 commentaires:

  1. Un travail plus respectueux de la végétation sera plus respectueux de la faune. Un meilleur entretien des arbres préserve le paysage et le cadre de vie d'une ville. Les soins des arbres et des plantations d'arbres apportent une meilleure infiltration de l'eau dans le sol. Egalement, des vieux arbres creux consolidés, permettent d'offrir des refuges à quantité d'oiseaux, comme la chouette effraie, la hulotte, le rouge-queue, la chevêche, le pivert, la mésange, mais aussi l'écureuil et la chauve-souris.
    Un arbre c'est la vie ! Sans cette vie végétale indispensable aux oiseaux et petits mammifères, la vie des hommes n'est plus la même en terme de qualité et de savoir vivre, et constitue par ricochet, le plus important problème que l'humanité ait jamais rencontrée jusqu'alors... C'est par les arbres et la végétation que nous préserverons notre planète terre ! Le respect de la nature commence par sa connaissance, même à Gargenville....

    Christian PIRAULT

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    1. TROP C'EST TROP!

      N'était-ce pas l'année dernière un certain 1er août 2012, que la mairie de Gargenville avait déjà pratiqué les mêmes actions avec la même méthode de destruction dans la rue des frères Kennedy. Décidément, avec l'équipe Delpeuch et consorts, les années se suivent et se ressemblent comme deux gouttes d'eau.

      Destruction d'une plantation d'arbres le 1er août 2012 avec l'extermination de dizaines de nidifications en pleine saison de reproduction.
      Cela a-t-il un peu servi les élus de Gargenville ou réveillé leurs consciences?
      Et bien non!
      C'est parfaitement illégal et puni par les articles de protection de la nature que vous avez fort bien énuméré ci-dessus!
      N'empêche qu'ils recommencent sans jamais tenir compte de rien!
      Pas de respect, ce qui veut dire, pas de respect pour les habitants, pour le patrimoine, pour la saison de nidification, pour Gargenville, mais également pas de respect pour la signalisation sans arrêté communal!
      Vous pouvez porter ce genre de délit devant la protection de la nature et des oiseaux qui poursuivront l'affaire devant les tribunaux, n'oubliez pas la Préfecture.

      Charles LEMEE

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  2. C'est effarant de bêtise!
    Comment font-ils pour en faire autant?
    L'hiver les arbres de la commune ne sont pas entretenus ou si peu;
    et l'été ils prennent conscience qu'il faut faire quelque chose.
    Tout est catastrophe!

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    1. Dans cette affaire, Mme Delpeuch vise la rentrée scolaire et le moyen de redorer sa cote de popularité en baisse constante vers les profondeurs des abîmes noires.

      Ce n'est pas le côté de s'occuper de la rue devant le collège en pensant aux parents qui auront ainsi une meilleure vue dégagée... NON! La fin de la vérité ce n'est pas cela !

      Pour Mme le maire, un petit rafraîchi devant le collège est synonyme d'un coup d'œil satisfaisant dont la mairie pourrait bénéficier à 6 mois des élections. Tout est bon à prendre et on s'accroche au dernier moment à tout ce qu'on peut trouver! En plus, il faut démontrer s'il en était encore temps, que de bonnes âmes de la mairie veillent sur les plantations d'arbres de la commune.

      Bien mal leur en pris une fois de plus, les grands PROS de Gargenville travaillent toujours comme des débutants en éternelle formation sans pour autant progresser dans quelque domaine que ce soit d'un tout petit millimètre. Au contraire, plus les années passent et plus Gargenville régresse vers le moyen-âge.

      Ce n'était pourtant pas compliqué de se pencher sur le énormes bourdes des destructions des plantations d'arbres de 2011 et 2012. N'importe qui à leur place n'aurait jamais recommencé ce genre d'impopularité. Et bien eux si !

      Ils sont tellement inconscients de leurs conneries qu'ils en rajoutent encore et encore! Incroyable autodestruction dans la persévérance d'avoir raison envers et contre tout! De la folie politique sans jamais être capable de bien mesurer les conséquences accumulées des mauvaises décisions à la chaîne!

      Mais dans quel monde vivent-ils???

      D'un autre côté, il faut faire oublier le désastre des espaces verts et le label 3 fleurs coulés comme le Titanic. La vérité, la glace de l'iceberg c'est la municipalité Delpeuch incapable de réfléchir un minimum aux véritables intérêts de la commune. Et malheureusement cela se retrouve dans la plupart des dossiers de la ville!

      Le bilan général approche...

      Et dans ce bilan, il sera absolument nécessaire d'inclure le redressement de Gargenville, c'est à dire qu'il conviendra de chiffrer l'état de délabrement de la ville par rapport et en comparaison à septembre 2004. A cette époque la commune était dans une beauté et santé que nous voulons absolument retrouver. Il faudra des années d'efforts et beaucoup d'argent. Des millions d'euros!!!

      Mme Delpeuch a trouvé une ville magnifique en septembre 2004, ce n'est plus le cas aujourd'hui ! Le bilan de la commune doit être établi de manière équitable et refléter toutes les vérités !

      CP

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  3. Je n’ai que des doutes concernant la responsabilité à ce haut responsable?

    A vous la conclusion finale... voici quelques indices pour nous aider dans cette nouvelle et mystérieuse affaire Gargenvilloise...

    A qui appartient donc « la Main » l’organisatrice de cette nouvelle destruction de la nature ?

    -A l’entreprise qui exécute sa mission sans comprendre, ne conseillant pas la mairie des risques sur la végétation et de sa faune directement impactée.

    -A la DGS qui a signé l’ordre venant certainement du haut pour l’aider à retrouver un semblant de beauté avant mars 2014 voir « les trois fleurs perdues ».

    -A l’employé communal remplaçant le poste vacant du DST.

    -A Madame Michèle Desmergers, la 6ème Adjointe la responsable des espaces verts.

    -A un baron dans son bureau ignorant les désordres ne sachant que voter le "OUI-OUI" sur PORCHER voir 700 logements ce avec l’opposition qui elle ne fait rien à part palabrer.
    Ouf ils ne font pas parti de notre association on a eu chaud!

    -A la police municipale chassant le photographe Président de notre association.

    -A l’absence totale de protection et d’affichage obligatoire.

    -A la Présidence de la République ??? Pourquoi pas après tout il faut bien un vrai responsable voir un petit vert de passage à ses coté? Pardonnez-moi ce travers.

    -A un Haut Conseiller de notre région de passage, donneur d'ordre?

    Mais OUI, à qui donc appartient est cette fameuse « Main » diabolique? la donneuse? la destructive de Gargenville de notre patrimoine et de son environnement distillant sa pédagogie.

    Certains zombies du cimetière en désordre doivent venir la nuit leur chatouiller le gros orteil, les tombes étant ouvertes.

    Amen mes frères, prions pour l'âme de ce personnage.

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  4. De tout cœur avec vous, vous faîtes du bon travail!
    Avec mon voisin vous avez deux recrues supplémentaires!
    Si vous avez besoin d'aide....

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  5. Ce vendredi il y a eu un massacre à la tronçonneuse dans la ville...

    Nos barons en herbes folles ont établi que les oiseaux s'adapteraient rapidement au passage de la tronçonneuse, si et seulement ils décollaient rapidement, ils ont donc décidé une expérience. Bien sûr il y a eu des pertes d’un côté comme d’habitude du coté faible…

    Les oiseaux savent désormais entendre et comprendre le moment où ils doivent partir. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus nos braves élus, en les observant à la façon dont qu’ils tombaient décapité ou s'envolaient allègrement au passage de la tronçonneuse.

    A la surprise générale,les bestioles ont décollé en fonction de l’approche de la lame. Et puis paf le piaf, victime d'un dégagement trop tardif tant pis pour ses petits oisillons.

    Le test a été concluant à 99%, merci donc « aux bénis coui coui » cette expérience, fallait y penser et le faire (ce massacre à la tronçonneuse), le pire est peut-être en étude dans une autre rue adjacente!

    Si vous voyez un piaf au sol, paf écrasez-le, c’est bien fait pour lui.

    Ceci prépare les oiseaux aux autres prédateurs. Les résultats sont sans ambiguïté « Cela suggère fortement qu’ils sont capables d'évaluer le risque de survie possible pour chaque race et la caractéristique de prévoir leur habitat hors de Gargenville à eux de comprendre, il y a tellement de charogne en ces lieux».

    A eux aussi d’éviter le pare-brise et le risque de se faire manger au barbecue.

    Une autre étude de bec se prépare sur la volaille circulant cigarette au bec et sirène hurlante dans la future cité pétaradante avec des mots d’oiseaux.

    Cette capacité propre aux oiseaux leur permettra de s'adapter à leur nouvel environnement loin de chez nous, dont l'homme dessine chaque jour le paysage d’un classique sauvage et sans bruit de la nature.

    Ces maîtres destructeurs rappellent ainsi à la volaille et aux oiseaux des villes de modifier leur nidification et de dégager rapidement.

    A eux de consulter le registre des conneries en mairie , les nouveaux horaires de circulation en fonction de l'activité urbaine, en évitant par exemple de chanter bruyamment le jour.

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  6. Un Citoyen :

    Une chanson de vie face à la mort annoncée de Gargenville :

    "Fais comme l'oiseau
    Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
    D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
    Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

    Mais je suis seul dans l'univers
    J'ai peur du ciel et de l'hiver
    J'ai peur des fous et de la guerre
    J'ai peur du temps qui passe, dis
    Comment peut on vivre aujourd'hui
    Dans la fureur et dans le bruit
    Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu

    Fais comme l'oiseau
    Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
    D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
    Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

    Mais l'amour dont on m'a parlé
    Cet amour que l'on m'a chanté
    Ce sauveur de l'humanité
    Je n'en vois pas la trace, dis
    Comment peut on vivre sans lui ?
    Sous quelle étoile, dans quel pays ?
    Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu"

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  7. 7 juillet 1958. La naissance du Val-Fourré ou (déjà) un air de d'écoquartier

    7 juillet 1958. Le Conseil municipal approuve le plan-masse prévoyant 5.780 logements. La naissance du Val-Fourré ou « un air d’éco-quartier ».

    Dès le départ, par la voix de René Martin, le groupe communiste au Conseil municipal s’oppose à l’ampleur de cette opération.
    Les élus communistes acceptent la construction de 3.000 logements pour répondre aux besoins (hébergement des sans-logis, des mal-logés et des jeunes désirant établir un foyer).
    Par contre, ils s’opposent fermement aux 6.000 logements prévus dont une grosse partie servirait à faire venir une population extérieure à l’agglomération.

    Le bilan financier à terme l’inquiète également.

    Les faits devaient lui donner rapidement raison.

    LE NOMBRE DE LOGEMENTS PREVUS AUGMENTE TRES RAPIDEMENT.

    Le 3 septembre 1962, le maire, Jean-Paul David (droite), fait approuver le bilan du Val-Fourré établi par la SERM (société d’économie mixte de la région mantaise créée à cette occasion) et le plan-masse.
    Le nombre de logements y est passé à 7.074 pour équilibrer financièrement l’opération.
    Mais ce n’est pas fini. Il atteindra ensuite le chiffre de 7.500 puis 8.230 en 1971.

    LA RECHERCHE DU MOINDRE COUT.

    La construction s’engage dans cet esprit : logements en bande et surtout en hauteur pour édifier à moindre coût le maximum d’appartements sur un minimum de surface.
    Ce fut la grande époque de la réalisation d’éléments préfabriqués en béton qu’il suffisait d’assembler pour obtenir soit des barres, soit des tours.

    DES CONSEQUENCES FINANCIERES GRAVES POUR LA VILLE.

    Pour le maire, Jean-Paul David, les dépenses seraient couvertes par la SERM et la part de la Ville se limiterait à sa participation obligatoire pour les groupes scolaires (il fallait tout de même plus de 200 classes).
    En réalité la commune dut payer non seulement 50% des dépenses scolaires mais dut également participer aux espaces verts, à la voirie, à la construction de la Poste pour 150.000 francs …. Nombre de dépenses que le bilan financier n’avait pas prévu au départ.

    En 1978, le bilan de la SERM (que la droite avait caché avant les élections municipales de 1977) montrera que la Ville avait participé pour près de 6 milliards de centimes – soit cinq fois plus que prévu.

    Après la défaite de la droite en 1977 et l’arrêt de la construction au Val-Fourré, il fallut terminer les constructions en cours et, en particulier, les équipements sociaux et culturels non réalisés (mairie-annexe, bureau d’aide sociale, bibliothèque, Assedic, CIO, SERM, centre médico-pédagogique, inspection du travail, l’agence commerciale des PTT, la caisse d’allocations familiales, le stade nautique…) avant d’engager des réhabilitations (de façades) sur un bâti qui avait (vite) mal vieilli… avant d’affirmer que « maintenant, il fallait détruire ».

    Une affirmation que la droite locale a repris à son compte dès son retour au pouvoir avec Pierre Bédier en 1995 : 400 millions d’euros ont été consacrés à détruire plus de 1.200 logements sociaux au Val-Fourré.
    Et la dette, les impôts locaux, d’opération en opération, n’en finissent pas d’exploser !

    AUJOURD’HUI L’ECO-QUARTIER FLUVIAL ?

    Le maire de Mantes la Jolie, qui n’avait jamais voulu prendre en compte le nombre de mal-logés (2.000) le met brusquement en avant pour justifier cette opération.
    De 3.000, le nombre de logements prévus est passé à 5.000 – voire 6.000 un moment.

    « Il n’y aura aucune incidence financière » nous assurent le maire (UMP) de Mantes la Jolie et la maire (PS) de Rosny sur Seine ». De quoi rassurer les Mantais sans doute !

    « Un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire » avait écrit Karl Marx. A méditer …

    Source. « Mantes et Mantes la Ville de 1789 à nos jours » (GREM)

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    1. jean paul cherel25 août 2013 à 20:31

      Voilà ce que sera PORCHER dans quelques temps, un gouffre financier pour GARGENVILLE.

      Merci à vous 19;34 de ce rappel utile.

      N'oubliez le contrôle "la piqure" tous 60 ans, non remboursé par SS

      « Un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire » avait écrit Karl Marx. A méditer …

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  8. de Laurent CHALARD

    Docteur en géographie de l'université Paris IV Sorbonne depuis 2008

    Auteur ou co auteur d'une soixantaine d'ouvrages sur les thématiques de la géographie urbaine,la géographie de la population et la géographie politique en particulier de la France mais aussi en Europe.

    Aujourd'hui consultant indépendant en aménagement du territoire .

    Dans sa tribune du Figaro du 7 Octobre 2012 ,il titre:

    " Eco quartiers Franciliens ,les ghettos du futur"

    Il s'interroge :

    "..Serions nous sur le point de répéter la même erreur que nos prédécesseurs des trente glorieuses,avec la construction massive de grands ensembles,devenus le symbole du mal urbain?

    Mêmes utopies,mêmes effets ! "

    "..La construction des éco quartiers repose sur une utopie,celle d'une ville verte,plus proche de la nature... Or l'histoire nous enseigne que les utopies ne se concrétisent pas toujours par des réussites,en particulier sur le plan architectural."

    Ensuite

    "...Le contexte est identique:un fort besoin de logements en Ile de France,même si les raisons diffèrent...

    Aujourd'hui le phénomène relève plutot de modification des caractéristiques des ménages (la décohabitation ,les familles monoparentales,2 divorces sur 3)

    Combinée au déficit de construction des 20 dernières années.Dans un marché immobilier Francilien tendu,l'état intervient en lançant de grands projets dans l'urgence,prévoyant 55 000 nouveaux logements sociaux d'ici à 2016 en Ile de France"

    "..Ces projets rapellent la politique des grands ensembles.

    Leur masse jusqu'à 5 000 logements en faisant de véritables petites villes et non vraiment des quartiers greffés dans un tissu ancien,est la pire des choses au niveau de leur insertion urbaine.

    Leur localisation apparait pour les plus importants ahurissante.

    Trés éloignés qu'il sont du centre de la capitale,mais très proches de grands ensembles à problèmes.


    "Le projet d'éco quartier des Hautes Garennes,sur les communes de Mantes la Jolie et Rosny sur Seine (Yvelines), en constitue l'exemple caricatural,ayant tout pour se transformer en "Val Fourré 2 ", l'un des quartiers les plus paupérisés de France."

    "En outre l'importance du nombre de logements sociaux prévus,se basant sur une mixité sociale qui ne fonctionne pas à cette échelle,risque de conduire très rapidement à leur paupérisation par phénomène de dégradation des propriétées avoisinantes.

    Les éventuels ménages plus aisés qui viendraient s'y installer risquent de les quitter très vite,comme ce fut le cas pour les grands ensembles.

    Enfin le caractère à dominante collective,mode d'habitat rejeté par la population quand il n'est pas central,n'est pas justifié pour les projets de grande couronne ".

    "..On peut se demander si la politique actuelle est bien adaptée à la situation.

    Il faudrait des projets moins massifs,mieux intégrés à leur environnement urbain et mieux localisés.

    Car de nombreux quartiers s'annoncent déjà comme des ghettos en devenir.

    Espérons que la ministre de l'égalité des territoires et du logement,Cécile DUFLOT,théoriquement écologiste,reviendra à la raison et abandonnera les plus importants d'entre eux, à commencer par les Hautes Garennes,au risque d'être responsable d'un nouvel échec urbanistique et social cuisant".

    L'analyse d'un expert de cette renommée n'engendre aucune controverse.

    A cette analyse j'ajouterais que la construction de 55 000 nouveaux logements sociaux d'ici à 2016 en Ile de France implique également le versement de 55 000 nouvelles "allocation- logement " !

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  9. "Eco quartiers Franciliens,les ghettos du futur"

    Le cancer des grands ensembles crées dans les années 70 ronge toujours la France !

    A cette époque les symptomes sont les suivants:

    Industrialisation de la Seine Aval(secteur automobile)=plein emploi et forte croissance démographique en partie liée à l'émigration=besoin de logements

    On identifiait à la hâte des terrains à faible valeur marchande et donc éloignés du centre ville et plus facilement mobilisables pour une urbanisation rapide

    On créait des modèles urbains standardisés qu'on copiait-collait à l'infini, sans se préoccuper du contexte urbain,modal,social et environnemental de leur localisation.

    L'implantation relevait plus d'opportunités foncières que de réelle volonté d'urbaniser de façon équilibrée.

    On se préoccupait peu de l'éloignement du lieu de travail,ni de créer des transports avant de batir.

    On se préoccupait peu de créer des liens avec les habitants des centres anciens.

    En 1959 création de la Z U P du Val Fourré

    125 hectares=8200 logements=22100 habitants val fourré Comme dans le futur Eco quartier Fluvial Mantes Rosny

    Un paysage exeptionnel,que le Val Fourré à largement dévalué(et que l'Eco quartier Fluvial Mantes Rosny va achever)

    Des logements en hauteur et des grands espaces de verdure.

    La proximité de la Seine et de la Butte verte,des équipements sportifs et scolaires,des commerces,des transports(en théorie)

    Seulement à cette époque, il y avait encore du travail.

    L'être humain supportant mal les conséquences d'une forte concentration,rapidement les classes moyennes qui en avaient les moyens s'évadèrent vers l'idéal pavillonnaire=paupérisation de la ZUP

    Le point d'orgue est atteint en 1991 avec les célèbres émeutes du Val Fourré.

    Prise de conscience Nationale du problème local ,démolition progressive de 13 des grandes tours et de plusieurs barres.

    En 2005 intervention de l'Etat = programme ANRU = 410 millions € pour les grands ensembles du Val fourré et de Mantes la Ville=démolition et reconstruction des logements à 1 pour 1(ou presque) avec respacialisation (étalement ) des logements sociaux reconstruits 4% au Val Fourré ,70% dans l'agglomération,26 % dans le département.

    Depuis 1992: 20 ans de travaux de réhabilitation,qui continuent encore aujourd'hui,pour soigner la maladie de la ZUS du Val Fourré.

    Et pourtant climat social toujours tendu ,dernières "eh! chaud-fourré " pendant les elections présidentielles de 2012.

    Aujourd'hui,appel à projet ,après appel à projet,les éco quartiers de grande taille se multiplient.

    La maladie de la construction de masse,dont tous semblaient avoir compris les causes et les effets ,est en recrudescence .

    Avec l'Eco quartier Fluvial Mantes Rosny c'est exactement la même évolution qu'on nous propose.

    21 ans de travaux ,et en même temps évasion des classes moyennes pionnières,paupérisation puis réhabilitation à grands coups de milions d'€uros.

    La construction de masse n'a rien de viable ni de durable,le passé l'a démontré !

    Ainsi l'Europe,l'Etat,la Région, le département,la CAMY s'apprêttent à s'engager à nouveau dans cette spirale infernale qui à déjà tant fait de dégats.

    Les opérations de logement récentes du Mantois peinent à se vendre,le marché est tendu et concurrentiel.


    Nous ne sommes plus en période de plein emploi,mais en période de crise mondiale et européenne: croissance proche de zéro et à la baisse,endettement maximal,faible vision à court et à moyen terme,faible natalité.

    On ne parle plus de confort et de modernité mais de développement durable.

    Ce projet ne s 'intègre pas dans un tissu existant, il gangrène le dernier espace naturel périurbain.

    L'opportunité foncière est toujours le motif, mais on l'a rebaptisé "préoccupation environnementale" et qualité de vie.Tout cela enrobé de verdure !

    L'éco quartier Fluvial Mantes Rosny = grand ensemble, mais plus vert!

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  10. Que fait Madame Delpeuch dans l'arbre?
    Elle nidifie?
    Ou se prépare t'elle à prendre sa retraite à La Tombe 77130 Seine-et-Marne Île-de-France?

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    1. à J.P

      Mnémotechnie : l' émigration : extérieur et immigration l'intérieur pour le plaisir de mieux comprendre votre texte de 21:02.

      Donc si je comprends votre texte : l''immigration, le désir de venir en notre Nation car en besoin de force vive.

      Un Citoyen

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  11. Blog sans conséquence.

    Merci au blog de publier ou pas.

    Un blog n'est qu'un échange d'idées rien de plus et rien de moins, il n'a pas de valeur réelle et encore moins de prétention de changer le monde.

    A toi mon épouse, à toi mon Amour.

    Je te vis un jour ou plutôt un soir de désespoir, une larme coulante sur ta joue, cette joue où j'y pose bien trop souvent mes lèvres pour ensuite glisser en tes lèvres.

    Ta larme me fis si mal à l' âme connaissant si bien l'amour que tu sais offrir aux autres et pour la ville.

    Tu m'a dis et je m'en souviens comme si c'était hier, sur ce blog écris-y, je te sais un politique et je crois en ta pensée, tu l'as démontré au niveau de forums nationaux ...

    Je le fis pour toi mon Amour mais j'avais déjà compris que l'on t'avait bafoué et ridiculisé, toi l'amour simple sans prétention, toi la logique sans artifice, toi la liberté oubliant et ignorant la mascarade de la politique et du poudrage au yeux.

    La politique ici et sur ce blog, mes messages publiés ou pas me donnèrent raison mais la fatigue se joua de moi, un verre puis un anxiolytique, des regards étranges, des mots sur ce blog, des allusions, des intimidations... des et des illusions et une perte de son contrôle intellectuel et c'est l'accident.

    Désolé mon Amour, la parano germe si bien dans l'imaginaire du seul.

    C'est ainsi mon Amour et mon amour est ainsi, une erreur qui quoique qu'elle me coûte et nous coûtera ne saura nous séparer. Ils ne te toucheront plus ces politiques de l'ombre car à la lumière de ta vie tu m'illumines et je te protégerai.

    Un Citoyen

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  12. Un Citoyen

    Les illuminations de la Noël furent un temps absent pour cause de vulgarité politique, puis vint ensuite le rien faire dans la forme et le fond pour réagir en bon père de famille : l'on thésaurise sans investir.

    Puis l'on se donne bonne conscience avec un matelas financier pour se gausser d'une réussite en oubliant une ville malade de ses rues fatiguées et lavoirs lamentables et qui se vautre dans les égarements de l'approximation : des arbres abattues sans concertation mais avec l'intime conviction de maladie en oubliant les maladresses.

    L'absence de concertation sur les projets devienne une réalité hallucinante par une "CAMY" sur la délirante et incroyable réunion publique et politique qui débouchera par : "Je suis Maire et c'est moi qui imposera ma CAMY"....

    La Démocratie n'est pas cela, bien loin de cela.....

    La station de dénitratation, le bunker sur le haut de Gargenville aux abords du Vexin ne correspond aucunement à la photo du projet mais la photo n'était pas contractuelle, un simple oublie intellectuel de la Mairie qui se fit piéger mais de conséquence...

    E.t.c...E.t.c...

    Un Citoyen.

    Ps: et Jean Passe...

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  13. à 21:02

    Certes, certes.

    Votre démonstration est sans appel mais aussi bien simpliste pour la seule et unique cause ou bien effet ou raison qu'il fallait construire et construire car le logement manquait et cela dans le social et donc dans des terres à moindre coup à la périphérie des villes, c'était hier mais il fallait le faire car le travail, l'avenir, le désir, la vision progressiste, l'honneur du Pays était pour cela.

    Gargenville fut épargné par le manque d'infrastructure, par une évidence intellectuelle logique.

    Hier mais pas demain , la politique en place au si bien au niveau national, régional et communal vont massacrer notre ville par sa "Zone Porcher" trop facile de constructions à l'infini mais si sensible dans la géographie des lieux et de sa proximité face aux périls industriels en et hors de terres, par son absence d'infrastructure et ne de pouvoir supporter un nouveau Val-Fourré mais ça c'est pour nos enfants d'en supporter les conséquences.

    A souhaiter que "NON".

    Un Citoyen

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