mercredi 14 août 2013

Le Parc du Vexin et sa pollution... via la CAMY, EMTA avec D BRAYE...



Lecture de Vacances

Brueil en Vexin... si proche de nous

Des tonnes d’amiante enfouies à Brueil-en-Vexin
Marc Chauvisé - Le Courrier de Mantes - Publié le 06 avril 2000


 

On nous dit que ce n’est pas dangereux.

Mais personne ne peut me le prouver !".

Jean Dauwe, le maire de Brueil-en-Vexin, reste méfiant et sceptique depuis que l’ancienne sablière Pires sert de site d’enfouissement aux déchets dits "inertes".

Le maire de Brueil-en-Vexin n’est pas le seul à se poser des questions. Dans ce village du parc naturel régional du Vexin français, bon nombre d’habitants s’interrogent eux aussi en voyant passer quotidiennement des camions. En apprenant qu’un portique de détection de matières radioactives était installé sur le site, certains imaginaient déjà qu’en secret des déchets peu recommandables étaient enfouis sur le territoire de leur commune. "A 50 km de Paris, les trous à combler ont de la valeur. On peut y apporter toutes sortes de déchets".

Le site, aujourd’hui géré par Sita Ile-de-France, était depuis 1974, une décharge de déchets industriels banals. A partir de septembre 1997, les premiers déchets amiantés ont été stockés, en juin de l’année dernière, le site a été réservé exclusivement aux déchets d’amiante. "Il s’agit de déchets 'd’amiante liée'. C’est-à-dire que les fibres d’amiante sont liées dans le ciment. Ils proviennent de chantiers de démolition de maisons et de toitures. Des matériaux avec lesquels on vit très bien tout les jours sans le moindre danger" assure Florence Bruyat-Korda, une des responsables du site. "Il ne s’agit donc pas de résidus de déflocage qui eux atterrissent normalement en décharge de classe 1 comme Guitrancourt. Les déchets provenant de déflocage ou encore les combinaisons des ouvriers qui travaillent sur les chantiers de désamiantage sont refusés".

Cette évolution du site n’est pas du goût du maire qui, avoue-t-il, n’a pas eu son mot à dire, la décharge ayant été autorisée par un décret préfectoral. "Je suis bien obligé de l’accepter mais j’étais contre et je l’ai fait savoir" raconte Jean Dauwe, néanmoins conscient qu’il faut bien stocker quelque part ce type de déchets. "Il y a quelques années on mettait de l’amiante partout. Ensuite, on a dit que c’était dangereux. Aujourd’hui, ils affirment que ces déchets sont sans danger mais qu’est-ce qui me dit que dans dix, vingt ou trente ans, ils ne changeront pas d’avis ". Du côté de la sous-préfecture, on se veut rassurant. "Ces déchets sont inertes. Rien à voir avec les poussières produites lors des opération de déflocage. Il n’y a rien de volatile".

8 camions par jour...

L’an dernier, 6 000 tonnes de déchets ont été enfouies sur le site qui s’étend sur environ 5000 m2 en fond de carrière et plus de trente mètres de profondeur. "Nous en prévoyons 8 000 tonnes pour cette année" précise la responsable du centre d’enfouissement. Ici encore, on se veut rassurant : "Ils arrivent conditionnés sous film plastique de 80 microns d’épaisseur et uniquement sur rendez-vous. Avant leur entrée, il y a eu déjà une procédure d’acceptation où l’on a établi un 'bordereau de suivi de déchets' complet. Arrivés au contrôle, une personne vérifie la qualité du conditionnement et le camion est pesé. Une fois sur la zone de stockage, le conditionnement est revérifié au moment du déchargement. Le poids de chaque palette est contrôlé. De cette manière, l’employé est en mesure de se rendre compte si le chargement est trop léger et suspecter un déchet non autorisé (déflocage, combinaisons). Si c’est le cas, le déchet est rechargé sur le camion et refusé".

Dans la zone d’enfouissement, les palettes ou les sacs sont empilés dans des alvéoles de quatre mètres de haut qui sont ensuite refermées par une couche de sable avant d’accueillir un nouvel étage.

SITA Ile-de-France estime la capacité totale de l’ancienne sablière à 100 000 tonnes. Le tonnage augmente progressivement mais il faudra des années pour combler les trente mètres du front de taille. Les habitants de Brueil-en-Vexin n’ont donc pas fini de voir défiler les camions.
En fin d’exploitation, le site sera alors recouvert d’une couche de deux mètres de terre et reboisé. Il faudra alors trouver un nouveau site pour recevoir les déchets amiantés de l’Ile-de-France.

Brueil-en-Vexin : La population se mobilise
Delphine Szydlowski - Le Courrier de Mantes - 09 juillet 2003


 

270. C’est le nombre de signatures recueillies par la motion du conseil municipal et la pétition contre le projet de la société Sita. Un projet qui vise à exploiter de nouveau la carrière de sablons et ouvrir un centre d’enfouissement technique de déchets ultimes sur le site existant.
L’objectif de la motion était de demander l’arrêt du projet, ou si l’autorisation était donnée, d’exiger la mise en place d’une déviation pour éviter le passage de 148 camions par jour dans le village.

L’enquête publique s’est terminée le 4 juillet dernier. La population s’est donc massivement mobilisée, le village ne comptant que 537 habitants !
«Même si le projet de Sita est accepté, nous retiendrons surtout la forte mobilisation des habitants qui ont soutenu notre pétition. Dans ce dossier délicat, les Brueillois ont fait preuve d’une vraie solidarité et chacun a pu, avec ses mots, exprimer son avis», explique Bruno Caffin, le maire de Brueil.

Une motion a également été déposée par l’association des Amis du parc qui s’oppose au projet dans sa globalité, dénonçant «une grave détérioration des paysages et des milieux naturels du fait de l’importance des surfaces vouées aux carrières dans la zone Sud du parc».
L’association qui s’interroge sur le bien-fondé d’une décharge supplémentaire, met en avant la dangerosité des déchets qui pourraient s’échapper des camions, les nuisances olfactives et le risque de pollution des eaux.

Soutien du Parc naturel

La municipalité a par ailleurs reçu le soutien des communes de Oinville, Sailly et Fontenay St-Père, villages qui pourraient aussi pâtir de l’augmentation du trafic poids lourds.
Plus étonnant en revanche, le soutien du Parc naturel du Vexin français : «On pouvait s’attendre à un veto du parc, compte tenu du fait que nous demandions une déviation sur le territoire du parc pour que les camions ne traversent pas le village. Il n’en a rien été».

Lors du dernier comité syndical du 23 juin, le président du parc, Gérard Claudel a en effet pris une position claire. «Ce projet a pour conséquence une augmentation du trafic de camions. Plusieurs propositions sont actuellement à l’étude pour résoudre ce problème qui touche notamment le hameau de la charte». Gérard Claudel a ainsi demandé que soit trouvée une solution satisfaisante permettant aux camions d’éviter La Charte et le centre du village et que le parc soit consulté pour avis sur les propositions qui seront faites, étant donné que la déviation concerne un secteur boisé figurant au plan de référence comme secteur d’intérêt écologique.

Le commissaire enquêteur, qui a pris connaissance de toutes ces remarques et motions, devrait rendre ses premières conclusions d’ici une dizaine de jours. Le rapport définitif, lui, ne sera connu qu’au mois d’octobre.
Si le projet est validé, les nouvelles activités d’exploitation et de stockage ne débuteront pas avant fin 2004, début 2005.

«Cette mobilisation générale est encourageante, mais nous ne nous faisons pas d’illusions sur l’avis du commissaire enquêteur. Il nous faut maintenant passer à la vitesse supérieure pour trouver des solutions d’accès au centre d’enfouissement et surtout de les faire réaliser par Sita», conclut le maire de Brueil.

Haro sur la décharge de Brueil
Delphine Szydlowski - Le Courrier de Mantes - 16 juin 2004


Le conseil municipal de Gargenville vote
une motion de soutien aux opposants

 

Le conseil municipal a voté une motion pour réaffirmer son opposition à l’exploitation d’une carrière de sablon.

L’annonce de la réouverture de la carrière de Brueil-en-Vexin, par deux arrêtés préfectoraux en date du 24 février 2004, a provoqué un véritable mouvement de fronde dans le Vexin.

Vendredi soir, lors d’une séance extraordinaire, les élus gargenvillois ont voté une motion symbolique pour réaffirmer leur opposition au projet industriel présenté par la Société SITA Ile-de-France, visant à exploiter une carrière de sablon et un centre de stockage de déchets ultimes.
Par lettre du 4 février 2004, le maire de Guitrancourt Patrick Dauge, a rappellé au Préfet que cette demande n’était pas « recevable » et que « la procédure d’instruction engagée était illégale ».

L’extension envisagée est en effet située dans le périmètre du parc naturel régional du Vexin en zone forestière, zone interdisant, selon la charte, toute exploitation de carrières.
Malgré les avis défavorables de nombreuses communes et associations environnantes dénonçant les anomalies du dossier, le Préfet des Yvelines a pris deux arrêtés en date du 24 février 2004 autorisant la demande d’extension de SITA.


Les opposants ont aussitôt réagi en déposant devant le tribunal administratif un recours en annulation pour illégalité assorti d’un référé suspension contre les arrêtés préfectoraux.

Pollution de la nappe phréatique
La motion symbolique votée ce vendredi soir par le conseil municipal, vient donc appuyer cette démarche juridique.
« Le conseil municipal s’alarme et s’inquiète des risques encourus par un tel projet. Nous allons avoir un entassement de déchets dans un endroit surplombant la commune. En 1975, on a déjà perdu une première ressource en eau potable après une infiltration de la raffinerie Elf en bord de Seine. On risque aujourd’hui de mettre en péril la nappe du haut, la seule restante », tempête André Samitier.


Autre point qui soulève l’inquiétude du député maire de Gargenville, la voie d’accès qui va être aménagée pour desservir le site industriel.
« Ce sont pas moins de 13 hectares de bois qui sont menacés par le projet. Cette zone boisée et protégée se trouve sur le périmètre du parc naturel du Vexin. Il aurait dû y avoir une enquête publique sur la commune. Il ne faut pas négliger les risques encourus par la population du fait de la proximité du site à la forêt de la Chartre », poursuit l’élu gargenvillois.

Cette nouvelle voie d’accès, longue de 1 kilomètre sur 10 mètres de large, est loin de faire pas l’unanimité, surtout à Gargenville.
« Cette voie d’accès va être une source de nuisances pour la commune. Son objectif est de ramener la circulation sur le CD 130 pour éviter le transit de 150 camions jour par le hameau de la Chartre. La portion du CD 130 empruntée par les camions est très étroite et cet axe n’est pas armé pour absorber sans danger cette circulation supplémentaire ».

Mais ce qui inquiète davantage les élus gargenvillois, c’est que la rue Pierre André, constituant une partie du CD 130 est riveraine d’un groupe scolaire primaire et d’une école maternelle.
Selon la municipalité, seule la réalisation de la bretelle F 13 reliant l’actuelle déviation du CD 130 depuis son carrefour avec la RD 190 et la route dans la côte de la Chartre permettrait une sécurisation du trajet.

A l’instar des autres opposants au projet, la municipalité attend maintenant le rendu du jugement du tribunal administratif pour envisager la poursuite de son action.

Quoiqu’il en soit l’ensemble du conseil municipal s’est déclaré prêt à tout pour « ménager l’avenir de ses enfants ».

La décharge de Guitrancourt en prend pour trente ans
Où mettre les déchets ultimes de l’industrie, tous les emballages et « encombrants » qui ne peuvent pas être recyclés ?

La question commençait à devenir cruciale pour toute la vallée de la Seine car le centre de stockage de Guitrancourt arrivait à échéance en 2008.

La Camy vient de racheter 34 hectares d’anciennes carrières assurant ainsi la pérennité du site pour au moins 30 ans.

Il pourra accueillir par an 150 000 tonnes de déchets dangereux et 100 000 tonnes de déchets banals.


Francine Carrière Le Courrier de Mantes
Publié le: 19 juillet 2006

Créé par la Camy en 1984 (à l’époque le district urbain), le centre de stockage de Guitrancourt arrive à échéance. L’autorisation d’exploitation prendra fin en 2008. Il y avait donc urgence pour les pouvoirs publics à trouver une solution car le temps où nous saurons produire sans générer de déchets n’est pas encore arrivé.

Même si les modes de production, le traitement et la revalorisation ont fait d’énormes progrès en vingt ans, il nous reste toujours des déchets ultimes pour lesquels nous n’avons pas trouvé d’autres solutions que de les enfouir. Les centres de stockage ont donc un bel avenir devant eux. Cependant, la législation sur la protection de l’environnement, de plus en plus stricte, rend désormais difficile l’ouverture de nouvelles décharges.

Le plus gros site d’Ile-de-France

On comprend alors l’enjeu capital que représentait pour le Mantois le maintien en activité du centre de stockage de Guitrancourt. « Il n’y a en France que quatorze sites de ce type. Guitrancourt est le plus important d’Ile-de-France. Il a pour la région une valeur particulière car l’activité de Sarp-Industries à Limay est en partie liée à la proximité de ce centre », rappelle Dominique Braye le président de la Camy qui a mené les négociations avec Calcia. La communauté d’agglomération et le cimentier, propriétaire des carrières, ont conclu un accord pour le rachat par la collectivité de 34 hectares - une option a été posée pour une seconde tranche d’environ 20 hectares. Le montant de la transaction qui doit intervenir à la fin de l’année est de l’ordre de 4 millions d’euros. Grâce à un prélèvement d’environ 2,6 euros par tonne enfouie, placés en bons du Trésor, la Camy s’est constitué une jolie cagnotte qui lui permet aujourd’hui d’investir. Un bail emphytéotique de 36 ans a été signé entre la Camy et EMTA, la société filiale de la Sarp-Industries chargée de l’exploitation.

Les conditions sont désormais réunies pour assurer la pérennité du site. « Nous en avons hérité de nos prédécesseurs. Nous aurons la satisfaction de le transmettre à nos successeurs », se réjouit Dominique Braye, se félicitant de l’attitude du Parc naturel régional du Vexin qui, dans l’élaboration de sa nouvelle charte, a tenu compte du service d’intérêt général que représentait le centre de stockage.

Doubler la capacité pour les déchets banals

Pour poursuivre son activité, la société EMTA va déposer une demande de modification des conditions d’exploitation. « Il ne s’agit pas d’extension mais d’une modification du périmètre, précise Thierry Gosset, directeur général d'EMTA. Cette modification des conditions d’exploitation nous garantit une pérennité de trente-quatre ans. »

Concrètement, certaines surfaces qui faisaient l’objet d’une autorisation d’exploitation vont être abandonnées au profit de nouveaux terrains, mais la surface d’exploitation, elle, restera la même.

Avec cette nouvelle autorisation d’exploitation, EMTA va pouvoir augmenter la capacité de stockage. « Actuellement, nous stockons 140 000 tonnes de déchets dangereux par an. La demande porte sur 150 000 tonnes par an. Ces produits viennent de la région Ile-de-France. A 75% ils viennent de Sarp Industries », explique Michel Mori, le directeur général adjoint d’EMTA.

Les déchets de classe 2 - déchets banals - proviennent quant à eux des communes de la Camy. Les encombrants des habitants du Mantois, après valorisation, finissent là. Le site de Guitrancourt en accueille 50 000 tonnes par an. La demande d’EMTA porte sur le doublement de cette capacité de stockage, soit 100 000 tonnes par an. Une nécessité pour répondre à la demande croissante. « Nous allons être amenés à recevoir des déchets provenant de tout le département et des départements limitrophes. En région parisienne, il y a très peu de sites et les besoins des capacités de traitement sont de 200 000 tonnes par an. Le site d'Arnouville va bientôt fermer et le centre exploité par Sita à Brueil-en-Vexin est autorisé pour un petit stockage sur une durée de dix ans. A l'origine, nous avions plus une vocation de stockage de déchets dangereux, aujourd'hui, force est de constater qu'en région parisienne, il y a une pénurie de centres de classe 2. »

La prolongation de l’activité du site pour une longue durée n’a pas fait de vagues auprès des riverains. « Compte tenu de la bonne gestion du site, il est désormais bien accepté par la population. Nous sommes en cours de négociation avec Guitrancourt pour le rachat de terrains qui permettront de renforcer la barrière verte », précise Dominique Braye. Le site dispose de ses propres routes évitant ainsi la traversée des villages et assure le réaménagement paysager après chaque tranche d’exploitation.

Pourvu que nous soyons capables d’en assurer la surveillance pendant des générations, nos déchets pourront donc dormir en paix, durant les décennies, voire les siècles à venir.

Un métier, quatre étapes

L’activité des installations de stockage se décompose en quatre phases essentielles.

- Le contrôle : un échantillon représentatif du déchet est prélevé sur le site de production pour être analysé sur le laboratoire du site. Si le déchet est conforme aux seuils d’admission, un certificat d’acceptation est délivré au client. A son arrivée sur le site, le chargement du camion est contrôlé et pesé. Un échantillon du déchet est analysé pour vérifier sa conformité. En cas de refus, le camion repart chez le producteur et la préfecture en est informée.

- La stabilisation : avant d’être stockés, certains déchets nécessitent un prétraitement afin d’éviter la solubilisation de leurs éléments polluants au contact de l’eau. Ce traitement améliore l’imperméabilité et la résistance mécanique du déchet et garantit ses propriétés dans le temps.

- Le stockage : les déchets sont stockés en couches successives dans des casiers étanches, appelés alvéoles, spécialement conçus et équipés pour éviter tout risque de pollution de l’environnement. L’étanchéité des sites est due aux matières imperméables en place ou rapportées renforcée par des géomembranes en polyéthylène haute densité.

- Le réaménagement : Un travail d’expert est réalisé au quotidien pour garantir une remise en état du site, respectueuse de l’environnement local et harmonieuse dans le paysage. Il tient compte de la topographie des alentours et du choix d’une flore adaptée. Après fermeture du site, celui-ci continue à faire l’objet d’une attention rigoureuse : la végétation est régulièrement entretenue, la solidité des digues et des talus est surveillée, les tassements et les levées topographiques sont suivis, l’efficacité du drainage et du traitement des eaux est assurée.

Les déchets concernés

Le site de Guitrancourt reçoit deux types de déchets : les déchets spéciaux de classe 1, dits dangereux et les déchets industriels banals.

• Les déchets dangereux : boues d’épuration d’effluents industriels et de bains de traitement de surface, résidus de l’incinération (suies et cendres volantes, déchets de neutralisation des gaz et des eaux de lavage des gaz, mâchefers de l’incinération de déchets dangereux), terres polluées.

Les déchets interdits sont les déchets ménagers et assimilés, les déchets à caractère radioactif, explosif, inflammable.

• Les déchets industriels banals : cette catégorie regroupe essentiellement des déchets constitués de papiers, plastiques, cartons, bois, produits par des activités industrielles et commerciales. Ces déchets peuvent être éliminés par les mêmes techniques que celle utilisées pour les ordures ménagères.

Si les déchets dangereux ne se dégradent pas, les déchets banals, en revanche, mettent plus ou moins de temps à se dégrader en fonction de leur composition. A titre indicatif, le carton mettra une vingtaine d’années à disparaître tandis qu’il faudra des centaines d’années pour un morceau de plastique.

 

 

LA DEFENSE GARGENVILLOISE

 

3 commentaires:

  1. "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans intervenir".

    Albert Einstein

    Regardons donc tranquillement la destruction de Gargenville sans intervenir...

    RépondreSupprimer
  2. à 07:23

    "Nous aurons le destin que nous aurons mérité." de votre même auteur.

    Avisons dés lors...

    Un Citoyen

    RépondreSupprimer
  3. Suffit de regarder les photos sur google maps... horrible cette dechetterie ! et les habitants de gargenville vont encore respirer la pollution, de la poussière, si la zone 109 ( entre guitrancourt, fontenay-saint-père, sailly et brueil-en-vexin ) est exploitée.

    RépondreSupprimer

 ARTICLE EN COURS LA POLLUTION GARGENVILLE 2005/2010 Le temps d'une Maire et d'élus scélérats dans le bois des jolibois à coté du gr...