dimanche 25 octobre 2020

Gargenville...PARDON MON PERE, PARDON MA SOEUR


RECENSEMENT DES JUIFS A GARGENVILLE
AVEUX DE LA SŒUR MIKAELLE  DÉNONÇANT LE CURE LEPILLEUR


DEMANDE KOMMANDANTUR  RECENSEMENT DES JUIFS
ABANDON DU MAIRE DE GARGENVILLE SANS SUITE...
RENSEIGNEMENT DE BIENS JUIFS
 DEMANDE DU MAIRE AU DOCTEUR FROIM DE SES BIENS SOUS 24 H
 DÉCLARATION SUR L'HONNEUR DE DÉNONCIATION
 REMERCIEMENT DU MAIRE SUITE A LA VENTE DE PHOTO A L'HONNEUR DE PÉTAIN
 DEMANDE D'ACHAT DE MAISON DE MONSIEUR FROIM
RÉPONSE DU MAIRE A UNE DEMANDE DU PREFET DE BIENS JUIFS
JP CHEREL

Gargenville...CHEREL Georges en Yvelines



Georges Cherel

RésistanT 1939/1945

contre

LA Propagande PÉTAINISTE 




Cherel Georges
Faits de Guerre



Mai 1941 à la gare de Bonnières destruction dépôt de paille.

Le 8 juin 1941 à Limay de Mantes sabotage avec mon groupe des poteaux téléphoniques de la région.



Le 3 août 1941 acte de sabotage destruction d’un stock de paille 40 000 balles et matériels militaires Gare Issou-Porcheville.



1941à la Rochelle relation avec le Groupe FTTF.

Commandé par William Rocheteau.

Participation au sabotage de deux locomotives en gare de La Palice. Destruction d’un convoi automobile.




Novembre 1943 reprises activités en liaison avec Mantes et Orgerus mais après cette attaque contre la voie ferrée, il doit fuir à la suite de dénonciation d’un nommé Hubert. Une partie du groupe est arrêté.


Il se cachera dans la commune de Goupillères chez son Oncle

Sabotage des lignes téléphoniques sur la route de  Septeuil.


Destruction de camions SS dans le parc d’Hargeville.

Thoiry il met le feu à une voiture d’officiers allemands.



Janvier 1944  à Rueil/Chatou  attaque de convois isolés des Allemands 3 Boches tués.



6 juin Débarquement des Alliés en Normandie.



14 août 1944 retour Gargenville quoique recherché par la Police et la Gestapo.



18 août 1944 organisation du Groupe FFI éducation militaire à Épône et sous les ordres de l’adjudant Caylus René.



Rejoint Gargenville avec ce Groupe le 19 août afin d’empêcher les Allemands de revenir à Gargenville et ce jusqu’à l’arrivée des Américains.






Pendant ce passage dangereux un nommé M... sonne les cloches de l’église pensant que la guerre était finie au risque de voir des Partisans se faire tuer.











La gare de Gargenville Endroit appelé le Maroc







Mission détruire un convoi militaire, Gare de Gargenville



Contacté par le groupe Racaud et Martin de Mantes, le groupe de Gargenville conduit par Cherel détruit le 3 août 1941 un convoi en partance vers l’Allemagne.



En effet du matériel allemand et 40 000 balles de pailles sont stockés à la Gare d’Issou-Porcheville et en partance pour l’Allemagne.



Ces faits sont relatés dans différents ouvrages de Mantes.



Ils devaient être 3 ce soir là. Il se retrouve seul pour l’opération.





Récit Cherel Georges



Je me glisse sous un wagon en fin de convoi et observe le va et Vient des soldats, seule arme mes boites d’allumettes, je dois aller de wagon en wagon dix boites me sont nécessaire pour mener à bien l’opération.



Je choisis ceux contenant de la paille par chance ils sont au milieu du convoi. J’ai mal partout à putain de ballast sous la voie.



Il me faut faire maintenant le trajet inverse, allumer les allumettes bloquées dans l’ouverture de la boite ça va être chaud quand ils seront occupés à éteindre le feu là je me sauve.



La chance elle me sourit ce soir un wagon deux, trois au sixième çà commence à sentir le brûlé au dixième je change de voie tout va bien. J’entends crier :



Au feu au feu.



Je me glisse par le petit bois d’où je suis arrivé et me dirige vers mon repaire le bois de Montalet l’actuel emplacement de la raffinerie ELF.



Je regarde l’incendie.



Les pompiers appelés ne peuvent que constater les dégâts le feu durera deux jours.



Pauline m’attend et me demande d’où je viens, je lui réponds : « Dînons, demain je partirai vers une planque plus sure à l’usine du Grès- Blanc chez l’ami Couvry. »



J’aperçois le fils de mon voisin Monsieur L, il est chargé d’un sac de charbon mais ce soir là je ne vois pas les deux gardes mobiles planqués dans le talus qui me surveillent.



A peine endormis des bruis de chiens et de bottes, nu je me glisse dans la cheminée, j’ai prévu cette planque par prudence vite je répands du poivre sur le sol.



La porte s’ouvre par les coups de crosses répétés deux gendarmes demande à Pauline ou je suis, elle leur répond qu’elle ne m’a pas vu depuis plusieurs mois et que je suis déporté au camp d’Aincourt 78 devenu un sanatorium et maintenant une maison de repos.



Des claques pleuvent notre wagon aménagé est mis à sac l’un des gendarmes casse la vitre au-dessus de la cheminée le sang coule sur ma joue j’ai peur je me pisse dessus de trouille.



Pauline pleure mais ne dit rien le calme revient, il me restera de cette période une balafre sur le crane.



Cette période comporte 9 perquisitions à mon domicile.

Dates d’emprisonnements de Cherel Georges

Mantes le 6 août 1941 il fut fait prisonnier au pont d’Argenteuil.

La Rochelle le 12 janvier 1942 il est envoyé à la Santé.

Aincourt et envoyé à Voves.

Dénoncé par sa cousine il est arrêté à la Rochelle.

Voves prisonnier N° 303, bâtiment 3/9 il s’évade le 10 novembre 1943.

Parcours de Résistant

En août 1939  49 RIA d’août 39 à juin 1940.

En août 1940 résistant du premier jour.

Engagement FTP F (Francs Tireurs et Partisans Français)

Grade Sergent.

   
Georges Cherel laissera beaucoup de force dans cette période, il le paiera  plus tard sans regret de sa part et sans remerciement de ses administrés en tant que Maire de Gargenville après guerre.

Gargenville...CHEREL Georges, fondateur de l' Espérance de Gargenville en 1934

L’ESPÉRANCE DE GARGENVILLE
E.G. 1934
U.F.O.L.E.P.
Connaissez-vous les Noms de famille de ces Anciens Gymnases, écrivez-nous.
Ils sont peut-être de votre famille, amis ou voisins.
Complétons ensemble,

Gargenvilloises et Gargenvillois cette reconnaissance sur ces images jointes.
Remontons ce passé si proche.


ALBUM DE LA SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE
Photo N°1 du 4 juin 1936
CONCOURS DE NANTERRE


Pour chaque image, partez de gauche à droite et du haut de chaque image.

Connus à ce jour:
Messieurs,
Monsieur François ,Vice Président, Lalande Moniteur,Cherel Moniteur, Courtois Dirigeant
sur cette photo Messieurs, Bonato, Leheurteur.




Photo N°2 Mairie de Gargenville 1946

Pour les identifier, partez de gauche à droite et du haut de l'image.
Connus à ce jour:
Messieurs,
9 CARPENTIER Louis
13 DOROSIO "moniteur"
28 CHEREL Georges "Fondateur Président"
FALCAO



Photo N°3 CONCOURS DE NANTERRE 1936
Moniteurs DEROZIAUX et CHEREL
Avec le Réveil de Gargenville
et son Président M. CHARPENTIER




Photo N°4 1er EQUIPE  DE GYMNASTES
Moniteur Mr CUSSAC
  

PHOTO N°5 1956
Section Féminine
Moniteurs DEROZIAUX DAULIACK





PHOTO N° 6 1er Mai 1960
Section Féminine
Moniteurs: FERRAND et BONATO
Fanion brodé par Melle HARANGER





PHOTO N°7 année1961Section Féminine

Moniteurs: FERRAND et BONATO
Fanion brodé par Melle HARANGER



PHOTO N°8 1961
Pyramide à Soindres
Piliers: FERRAND, BONATO Jean



PHOTO N°9
 Fète de Gargenville

Section Masculine
Pyramide
Piliers: LORGNET, DESCAMPS, CORBENOIS
Moniteur: DESCAMPS


 
 

  • Photo: FORMATION DU BUREAU EN 1969
Président d'Honneur: M. JORRE, Maire de Gargenville
Président: M. CHEREL
Vice Président: M. SAMITIER
Trésorier: M. BUGE
Secrétaire: Mme GAUDET
Responsable vestiaire: Mme CHEREL
MEMBRES DU BUREAU
Mmes WEMELLE et LURAINE
Mrs SEGUY et MOISAN
BUREAU SPORTIF
Mr Jean BONATO Médaille d'ARGENT des Sports
Mrs Robert LEHEURTEUR, Pierre PEUDENNIER et Jean-Paul CHEREL


D'autres photos suivront
Elles ont été éditiées par la société de Gymnastique et à son profit le 8 Avril 1969
En tirage limité exécuté et tiré sur les presses de l'Imprimerie "Le Mantais"
Réalisé par J.P. CHEREL à titre grâcieux
Direction Georges CHEREL
48 rue Nationale
MANTES LA JOLIE (Yvelines)



Les difficultés pendant le dernière guerre d'une association sportive Gargenvilloise1939/1945

Lettre du Maire du 13 juin 1941 à l' Espérance de Gargenville,
en cette période de guerre et les jugements aléatoires en cette période trouble.


Gargenville...Saint homme ce TITOU du restons village...

Messire Jean, Saint Juste sonne à ma porte…dois-je lui dire la vérité!!!

-Va t’excuser chez TITOU, c’est un homme bon et tu lui as manqué de respect en ne lui disant pas bonjour avec tes copains la semaine dernière, tu travaillera quelques jeudi chez lui pour te faire pardonner.
J’avais à peine 12 ans et je dois présenter à mes excuses, on ne plaisantait pas en 1960 sur la politesse.
Je frappe à sa porte et sa femme la grosse Léone avec sa barbichette et sa moustache m’ouvre elle est habillée de satin noir digne d’un film d’épouvante, comme à son habitude son tablier est  plein de sang et de poils de lapin, du haut des trois marches de l’entrée elle me regarde avec un regard noir et glaçant.
-Tu veux quoi le mioche ici ce n’est pas l’épicerie c’est  en face.
-Bonjour  m'dame je désire présenter mes excuses à votre mari je ne l’ai pas salué et papa m’a demande de m’excuser et de travailler en accord avec lui quelques jeudis. Il faut dire que chez la mégère personne n’entre même pas le curé.
-Va sur la rue,il au sous-sol. L’homme m’accueille chaleureusement, je déballe mes excuses, il soude devant moi avec grande dextérité un manchon en zinc sur un bout de gouttière avec un métal argenté brillant ;  je reste en admiration devant son ouvrage.
Dans le village les gens disent lui c’est un brave homme, la Léone le tient à la baguette…cette mégère avait en effet mauvaise réputation de donneuse de leçons mais pas prêteuse même pas pour un sous le prix d’un carambar, à cette époque cela lui aurait donné des vapeurs de donner comme le disait la boulangère du coin de la rue; ses descendants étaient très hautains et distants, des petits dieux dans le village je n’étais que tache à leurs yeux…pas de bonjour eux...des biens nés comme ont disait à cette époque…ils suivaient de grandes études…
Donc me voici chez plombier zingueur, il m’apprend la soudure du zinc avec de l’étain, la découpe de ce métal luisant et un tas d’astuces, quelques coupures et brulures marquent encore mes mains, j’étais heureux et fier d’apprendre aussi la soudure sur plomb, ce fut tout de même plus difficile, savoir caresser le plomb est tout un art.
Prison de résistants à VOVES ou Père a passé quelques temps

Souvent TITOU me disait que des personnes avaient dormi dans sa cave pendant la guerre mais sa femme ne le voulait pas en parler, elle lui disait de se taire.
Il s’apprête à sortir prépare son sac spécial plombier un sac en forme de demi rond tout en cuir.
-Je peux t’accompagner sur le chantier ?

-Non mon gars! reste là ! Le toit ce n’est pas de ton âge. Le chantier n’était pourtant pas loin « au rendez-vous des chasseurs » un petit penchant vers le zinc du bistro, fallait bien l’arroser de temps en temps sans que la mégère le sache.
-Fait le ménage dans l’atelier, étrange endroit cette cave surbaissée au plafond des IPN en fer rouillés et des voutains en briques au plâtre. Il fallait descendre quelques marches sur le trottoir pour y avoir accès, un adulte ne pouvait s’y tenir debout il devait plier dos et jambes.
Un rangement d’outils, un coup de balai de bouleau et une remise en place de quelques feuilles de zinc bien coupantes; dans la foulée je mélange les feuilles de zinc de 12 et de 14 dixième, une erreur qui allait me couter cher.
Il faut dire quelles étaient rangées sur une table différente des autres, empilées les unes sur les autres le plafond lui étant à peine à 1.70 cela ne me gênait pas à mon age, le sol était noir et brillant comme des paillettes, juste à coté il y avait la réserve de charbon d’anthracite livré par le charbonnier du village, ce n’était pas des boulets reconstitués comme à la maison.
J’étais intrigué et attiré par certaines feuilles soudées entres elles sur la gauche au fond de la cave… Plusieurs feuilles à déplacer et à glisser sur le rail voisin, ma curiosité me guide à continuer mon inspection…
La dernière feuille soulevée m’apparait un tapis de soleil tout jaune en y regardant de plus près je comprends que c’est de l’or en barre du jamais vu, il y en avait des dizaines de lingots certains d’un kilo d’autres plus lourds que je n’ai pu soulever; quel plaisir au toucher ce métal…des noms et chiffres et Noms étaient gravés dessus au couteau et à la peinture rouge… je me souviens de KOUTAS! ALEX! ROSEN! LEVY! FENIGSTEIN ! et d'autres Noms Gargenvillois?????????

La Léonie la peste même descend à ce moment à la cave sans bruit et me dit :
-que fais-tu là morveux tout seul ou est ce fainéant de TITOU!!!
Je me rappelle avoir franchi le seuil de la porte de cette cave et rentré directement chez moi…quelle peur j’avais eu là…une ogresse cette bonne femme…
Le lendemain je me confie à Père…
-Oublie ce passage cela ne te regarde pas …
Je me rappelle une discussion avec la VIOLETTE notre boulangère décédée comme tout les gens de cette époque, elle en savait des choses sur le quartier et des bistros de la rue des questions fusaient…comment ont-ils fait pour être si riche après la guerre? Je n’ai jamais rien dit à ce jour mais là…ces Justes brillantinés de mon village me font vomir et le passé ressurgit en moi…

Parait-il…qu’ils ont "sauvé" des Juifs pendant la guerre...qu’ils ont vécu un temps en reclus à cette cave à rats, qu'ils ont été déplacé pendant la guerre de leur plein gré???je n’en dirais pas plus…l'écœurement me noue la gorge…lorsque père est parti là-bas, il m’a expliqué les histoires villageoises, "tu trouvera fils quelques écrits sous mon bureau"…et maintenant qu'ils ont leur place sur la ville à leurs Noms...qu'ils soient en sainteté....

Prions pour la paix de leur âme...

Voilà…je me sens mieux maintenant… 

JP CHEREL

Gargenville...Juste une histoire de TITOU



Messire Jean, Saint Juste sonne à ma porte…dois-je lui dire la vérité!!!

-Va t’excuser chez TITOU rue de la Division Leclerc (les descendants de ce personnage sont devenus des Justes de Gargenville) on se demande pourquoi???, c’est un homme bon et tu lui a manqué de respect ne lui disant pas bonjour avec tes copains la semaine dernière, tu travaillera quelques jeudi chez lui pour te faire pardonner.
J’avais à peine 12 ans et je dois présenter à mes excuses, on ne plaisantait pas en 1960 sur la politesse.
Je frappe à sa porte et sa femme la grosse Léone avec sa barbichette et sa moustache m’ouvre, elle est habillée de satin noir digne d’un film d’épouvante, comme à son habitude son tablier est  plein de sang et de poils de lapin, du haut des trois marches de l’entrée elle me regarde avec un regard noir et glaçant.
-Tu veux quoi le mioche ici ce n’est pas l’épicerie c’est  en face.
-Bonjour m’dame je désire présenter mes excuses à votre mari je ne l’ai pas salué et papa m’a demande de m’excuser et de travailler en accord avec lui quelques jeudis. Il faut dire que chez la mégère personne n’entre même pas le curé.
-Va sur la rue, il se trouve au sous-sol. L’homme m’accueille chaleureusement, je déballe mes excuses, il soude devant moi avec grande dextérité un manchon en zinc sur un bout de gouttière avec un métal argenté brillant ;  je reste en admiration devant son ouvrage.
Dans le village les gens disent lui c’est un brave homme, la Léone le tient à la baguette…cette mégère avait en effet mauvaise réputation de donneuse de leçons mais pas prêteuse même pas pour un sous le prix d’un carambar, à cette époque cela lui aurait donné des vapeurs de donner comme le disait la boulangère du coin de la rue; ses descendants furent très hautains et distants envers le Gargenvillois, des petits dieux dans le village; je n’étais que tache à leurs yeux…pas de bonjour eux...des biens nés comme ont disait à cette époque…ils suivirent de grandes études!!!
Donc me voici chez le plombier zingueur, il m’apprend la soudure du zinc avec de l’étain, la découpe de ce métal luisant et un tas d’astuces, quelques coupures et brulures marquent encore mes mains, j’étais heureux et fier d’apprendre aussi la soudure sur plomb, ce fut tout de même plus difficile, savoir caresser le plomb est tout un art.
Prison de résistants à VOVES ou Père a passé quelques temps

Souvent TITOU me disait que des personnes avaient dormi dans sa cave pendant la guerre mais sa femme ne le voulait pas en parler, elle lui disait de se taire.
Il s’apprête à sortir prépare son sac spécial plombier un sac en forme de demi rond tout en cuir.
-Je peux t’accompagner sur le chantier ?

-Non mon gars! reste là ! Le toit ce n’est pas de ton âge. Le chantier n’était pourtant pas loin « au rendez-vous des chasseurs » un petit penchant vers le zinc du bistro, fallait bien l’arroser de temps en temps sans que la mégère le sache.
-Fait le ménage dans l’atelier, étrange endroit cette cave surbaissée au plafond des IPN en fer rouillés et des voutains en briques au plâtre. Il fallait descendre quelques marches sur le trottoir pour y avoir accès, un adulte ne pouvait s’y tenir debout il devait plier dos et jambes.
Un rangement d’outils, un coup de balai de bouleau et une remise en place de quelques feuilles de zinc bien coupantes; dans la foulée je mélange les feuilles de zinc de 12 et de 14 dixième, une erreur qui allait me couter cher.
Il faut dire quelles étaient rangées sur une table différente des autres, empilées les unes sur les autres le plafond lui étant à peine à 1.70 cela ne me gênait pas à mon age, le sol était noir et brillant comme des paillettes, juste à coté il y avait la réserve de charbon d’anthracite du vrai, livré par le charbonnier du village; il brillait à mes yeux comme des paillettes, ce n’était pas des boulets reconstitués comme à la maison.
J’étais intrigué et attiré par certaines feuilles soudées entres elles sur le coté gauche de la cave… Plusieurs feuilles à déplacer et à glisser sur le rail voisin, ma curiosité me guide à continuer mon inspection…
La dernière feuille soulevée m’apparait un tapis de soleil tout jaune en y regardant de plus près je comprends que c’est de l’or en barre du jamais vu, il y en avait des dizaines de lingots certains d’un kilo d’autres plus lourds que je n’ai pu soulever; quel plaisir au toucher ce métal…des noms et chiffres étaient gravés dessus au couteau… ROZEN, COUTAS,
La Léonie la peste descend à ce moment à la cave sans bruit et me dit :
-que fais-tu là morveux tout seul ou est ce fainéant de TITOU. !!!
Je me rappelle avoir franchi le seuil de la porte de cette cave et rentré directement chez moi…quelle peur j’avais eu là…une ogresse cette bonne femme…
Le lendemain je me confie à Père les faits…
-Oublie ce passage cela ne te regarde pas…
Dans le quartier et les bistros de la rue des questions fusaient…comment ont-ils fait pour être si riche après la guerre ? Je n’ai jamais rien dit à ce jour mais là…ces Justes brillantinés de mon village me font vomir et le passé ressurgit en moi…
Parait-il…qu’ils ont sauvé des Juifs pendant la guerre…qu’ils ont vécu un temps en reclus à cette cave à rats, qu'ils ont été dénoncer pendant la guerre…je n’en dirais pas plus…l'écœurement me noue la gorge…lorsque père est parti là-bas, il m’a expliqué les histoires villageoises, tu trouveras fils quelques écrits sous mon bureau…
Voilà…je me sens mieux maintenant…
 
JP CHEREL

 ARTICLE EN COURS LA POLLUTION GARGENVILLE 2005/2010 Le temps d'une Maire et d'élus scélérats dans le bois des jolibois à coté du gr...