Georges Cherel
RésistanT 1939/1945
contre
LA Propagande PÉTAINISTE
Cherel Georges
Faits de Guerre
Mai 1941 à la gare de Bonnières destruction dépôt de
paille.
Le 8 juin 1941 à Limay de Mantes sabotage avec mon groupe des poteaux téléphoniques de la région.
Le
3 août 1941 acte de sabotage destruction d’un stock de paille 40 000
balles et matériels militaires Gare Issou-Porcheville.
1941à
la Rochelle relation avec le Groupe FTTF.
Commandé
par William Rocheteau.
Participation
au sabotage de deux locomotives en gare de La Palice. Destruction
d’un convoi automobile.
Novembre
1943 reprises activités en liaison avec Mantes et Orgerus mais après cette
attaque contre la voie ferrée, il doit fuir à la suite de dénonciation d’un
nommé Hubert. Une partie du groupe est arrêté.
Il
se cachera dans la commune de Goupillères chez son Oncle
Sabotage des lignes téléphoniques sur la route de Septeuil.
Destruction
de camions SS dans le parc d’Hargeville.
Thoiry
il met le feu à une voiture d’officiers allemands.
Janvier
1944 à Rueil/Chatou attaque de convois isolés des Allemands 3
Boches tués.
6
juin Débarquement des Alliés en Normandie.
14
août 1944 retour Gargenville quoique recherché par la Police et la Gestapo.
18
août 1944 organisation du Groupe FFI éducation militaire à Épône et sous les
ordres de l’adjudant Caylus René.
Rejoint Gargenville avec ce Groupe le 19 août afin
d’empêcher
les Allemands de revenir à Gargenville et ce jusqu’à l’arrivée des Américains.
Pendant
ce passage dangereux un nommé M... sonne les cloches de l’église pensant que la guerre était finie au risque de
voir des Partisans se faire tuer.
La gare de Gargenville Endroit appelé le Maroc
Mission
détruire un convoi militaire, Gare de Gargenville
Contacté
par le groupe Racaud et Martin de Mantes, le groupe de
Gargenville conduit par Cherel détruit le 3 août 1941 un convoi en
partance vers l’Allemagne.
En
effet du matériel allemand et 40 000 balles de pailles sont stockés à la
Gare d’Issou-Porcheville et en partance pour l’Allemagne.
Ces faits sont relatés dans différents ouvrages de
Mantes.
Ils devaient être 3 ce soir là. Il se retrouve seul pour l’opération.
Récit Cherel Georges
Je
me glisse sous un wagon en fin de convoi et observe le va et Vient des soldats,
seule arme mes boites d’allumettes, je dois aller de wagon en wagon dix boites
me sont nécessaire pour mener à bien l’opération.
Je choisis ceux
contenant de la paille par chance ils sont au milieu du convoi. J’ai mal
partout à putain de ballast sous la voie.
Il me faut faire
maintenant le trajet inverse, allumer les allumettes bloquées dans l’ouverture
de la boite ça va être chaud quand ils seront occupés à éteindre le feu là je
me sauve.
La
chance elle me sourit ce soir un wagon deux, trois au sixième çà commence à
sentir le brûlé au dixième je change de voie tout va bien. J’entends
crier :
Au
feu au feu.
Je
me glisse par le petit bois d’où je suis arrivé et me dirige vers mon repaire
le bois de Montalet l’actuel emplacement de la raffinerie ELF.
Je
regarde l’incendie.
Les
pompiers appelés ne peuvent que constater les dégâts le feu durera deux jours.
Pauline
m’attend et me demande d’où je viens, je lui réponds : « Dînons, demain je
partirai vers une planque plus sure à l’usine du Grès- Blanc chez l’ami
Couvry. »
J’aperçois
le fils de mon voisin Monsieur L, il est chargé d’un sac de
charbon mais ce soir là je ne vois pas les deux gardes mobiles planqués dans le
talus qui me surveillent.
A
peine endormis des bruis de chiens et de bottes, nu je me glisse dans la
cheminée, j’ai prévu cette planque par prudence vite je répands du poivre sur
le sol.
La
porte s’ouvre par les coups de crosses répétés deux gendarmes demande à Pauline
ou je suis, elle leur répond qu’elle ne m’a pas vu depuis plusieurs mois et que
je suis déporté au camp d’Aincourt 78 devenu un sanatorium et maintenant une
maison de repos.
Des
claques pleuvent notre wagon aménagé est mis à sac l’un des gendarmes casse la
vitre au-dessus de la cheminée le sang coule sur ma joue j’ai peur je me pisse
dessus de trouille.
Pauline
pleure mais ne dit rien le calme revient, il me restera de cette période une
balafre sur le crane.
Cette
période comporte 9 perquisitions à mon domicile.
Dates
d’emprisonnements de Cherel Georges
Mantes le 6 août 1941 il fut
fait prisonnier au pont d’Argenteuil.
La Rochelle le 12 janvier
1942 il est envoyé à la Santé.
Aincourt et envoyé à Voves.
Dénoncé par sa cousine il
est arrêté à la Rochelle.
Voves prisonnier N° 303,
bâtiment 3/9 il s’évade le 10 novembre 1943.
Parcours de
Résistant
En août 1939 49 RIA d’août 39 à juin 1940.
En août 1940 résistant du
premier jour.
Engagement FTP F (Francs
Tireurs et Partisans Français)
Grade Sergent.
Georges
Cherel laissera beaucoup de force dans cette période, il le paiera plus tard sans regret de sa part et sans
remerciement de ses administrés en tant que Maire de Gargenville après guerre.
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