lundi 8 novembre 2021

ils ne sont pas plus voleurs que les autres...

 Ils nous ont juste volés nos âmes de Gargenvillois(ses) et nos rêves d'enfants... des opportunistes de la politique en place depuis les années 2004 en manque de personnalité...

Gargenville subit une succession de banditisme organisé avec une pression constante de Mantes la Jolie dit "la Belle de la région" ou l'on construit sans vergogne à contre sens de la pensée du peuple...Gargenville suit...vend son patrimoine sans remord depuis de nombreuses années, les Maires se succèdent, s'entrecroisent, se chamaillent, s'accordent à détruire la ville et gardent la même politique maladive l’extension de la ville par le haut et par le bas et surtout en hauteur.

Les grues se sont installées et ne migrent plus depuis des années...

Ils nous ont donc menti volés notre héritage depuis des décennies pour leur profit d’être les élus du peuple avec peu de suffrages 27 % des inscrits, ils nous trahissent puis volent nos attentes; nos rêves de la splendide ville qui devient "commune des communes Mantaise" ils ont absorbé nos âmes ainsi que la personnalité de la ville qui n'est plus que ruine et sale pourvu que le Val Fourré soit propre et passe lingette après chaque émeutes...vive l'OIN le GPSO et sa clique de ringards...

 

Elle était pourtant belle notre ville à la porte d'entrée du parc du Vexin, passage obligé, que ne regarde même plus les traversants souhaitant fuir la ville et rejoindre le VEXIN...les murs s'enlaidissent et se lézardent de mensonges.

Parait qu'il y a trop de patrimoine communal qui demande de l’entretien et qu'il nous coute cher!!! "Alors on vend" au plus offrant au plus combinard, l'acheteur choisi discrètement, rien n'est dit mais le mal est fait et ça sent la combine. Gargenville se vide des jeunes, de sa substance vive plus rien ne les retient...

Une nouvelle supérette devrait voir le jour dans le bas de la ville que faut-il en penser...déjà les commerçants non aidés par la ville ont du mal à se maintenir localement et la crise du coronavirus n’arrange rien. 

Il est temps dans cette décennie du futur de réagir, si les jeunes le veulent mais voilà la question!!! 

Ils ont d'autres priorités leur avenir étant difficile et çà, çà tue GARGENVILLE...

JP CHEREL


mercredi 22 septembre 2021

Zemmour cet étranger

Il me passionne Eric dans sa diction sur tous les sujets qu'il expose, une addiction s'est opérée...il me manque depuis que le CSA à provoqué son départ de l'émission. Il était jusqu'à ce jour une étoile à écouter, il permettait de comprendre notre histoire de France et de préparer l'avenir sereinement. 

 

Une sorte de "guide spirituel" j’arrivais à le suivre avec mon niveau primaire, une captation à retenir toute l'histoire de la France avec respect, une vraie passion, un besoin de l'écouter raconter et puis faire rêver un peu en politique dans ce monde imaginaire ou nous sommes tous manipulés.

Car...il n'y a plus de partis représentatifs, ils veulent le pouvoir à tout prix et se foutent de nous les Français...qui sommes tous des émigrés en recherche de paix et de vérité...même qu'en ce moment...j'ai le peine de me regarder dans la glace, un mur de honte me gène imposé par les médias et les longs becs...je ne suis pas raciste mais profondément Français...je suis un convaincu...çà ne s'explique pas çà se vit.

 

Eric impose un bain genre de jouvence dans le passé mais allant foncièrement dans la compréhension du présent et surtout de l'offrir à nos enfants.

je pense qu'il a raison de se démarquer de ces primates politiciens, qui nous guident dans le mur du ridicule et l'appauvrissement de Ma France.

j'espère que d'autres hommes de qualité viendrons l'épauler dans ce titanesque chalenge présidentiel.

Un Dupont Aignan ...une M. Maréchal...à ses cotés bouleverserait la donne et puis un royaliste pourquoi pas...un De Villiers...un CIOTTI...

les médias veulent le descendre...les politiques veulent sa peau...les minorités souhaite un avortement médiatique...ils ont peur de quoi ces bougres!!!

Il me passionne cet Eric.

JP CHEREL

Quelle serait la première rupture avec Éric Zemmour au pouvoir ?

Je n’en suis pas encore à rédiger un programme présidentiel et à clamer : “Le changement, c’est maintenant !”

je pense que c’est la question essentielle, voire existentielle.

Mais si j’accepte de jouer avec vous ce jeu-là, je dirais que la première rupture concernerait bien sûr la politique d’immigration au sens large Les immigrés n’auraient plus le droit de décider de la politique d’immigration menée en France.

 Cela aurait des tas de conséquences.

On supprimerait le regroupement familial, 

le mariage avec un étranger — 90000 par an — ne permettrait plus sa venue en France ou sa naturalisation automatique au bout de deux ans,

 on déciderait que les étudiants doivent payer plus cher et que nous pouvons les choisir,

 que le droit d’asile serait suspendu ou ne pourrait être demandé en France mais dans les consulats à l’étranger,

 que le droit du sol serait supprimé, 

que les allocations familiales ne seraient plus versées aux étrangers.

Les mesures assurantielles seraient maintenues (sécurité sociale… ),

 mais les mesures de solidarité nationale seraient réservées aux nationaux.

On expulserait les délinquants étrangers,

 on supprimerait la double nationalité pour les non-Européens et on étendrait les cas de déchéance de nationalité…

Bref, revenir à ce qui se faisait en France jusqu’aux années 1970.

Vous parlez là de ceux qui arrivent. Mais que faire pour ceux qui sont déjà là, Français, et qui ne s’intègrent pas ?

Je l’ai dit: 

expulsion de tous les délinquants étrangers, déchéance de nationalité lors d’un délit sérieux, 

fermeture de toutes les mosquées salafistes ou tenues par les Frères musulmans,

 interdiction de toutes les associations étrangères comme c’était le cas avant, suppression du droit en justice des associations (suppression de la loi Pleven), 

suppression de toutes les subventions aux associations de défense des étrangers, 

rétablissement de la loi sur les prénoms français…

Il y a beaucoup de mesures à prendre. Et là, c’est une rupture. Il s’agit tout simplement de rétablir la France des années 1960. 

D’ailleurs, si la question identitaire est essentielle, elle n’est pas la seule.

Il faudrait développer une véritable politique industrielle et aussi rétablir une instruction publique digne de ce qu’elle fut, car je pense qu’un de nos problèmes fondamentaux est l’effondrement de notre niveau scolaire.

J’emploie le mot d’instruction” exprès pour échapper aux dérives idéologiques de l’Éducation nationale.

Ça ferait les 4I : immigration, islam, industrie, instruction.


mardi 3 août 2021

Gargenville 650/700 logement, EPAMSA à découvert


Gargenville 650/700 logement, EPAMSA à découvert

 

la vérité sur les Hauts de Rangiport par mon ami le Denis COURTOT directeur d' EPAMSA

et "on est qu'au début" dit-il!

"le lot C a trouvé preneur c’est 50 logements de plus d'ici 2025"!

 Les Maires successifs depuis 2004 nous ont bien caché la vérité malgré leurs promesses électorales du "NON il n'y aura pas 600 logements sur PORCHER" en parfaite accord avec l'OIN et EPAMSA??? 

Maintenant...quand l'ami Denis COURTOT dit "le site a été dépollué" on a des doutes...quand il ajoute " on veut que çà s'imprègne dans le tissu déjà existant" il y a de quoi pâlir de l'après Gargenville dans 10/15 ans avec 35 % de logements sociaux sur 11,6 hectares. et quand il ajoute "la fin dans ce secteur en pleine extension n'est pas encore prévue avec 35% de logements sociaux".

Il est grand temps que les nouveaux Gargenvillois(es) prennent la mesure de la gravité et qu'ils assurent la sérénité du village, car, les anciens n'ont pas été capable de protéger le patrimoine de Gargenville.

Avant d’être Français ils se doivent d’être GARGENVILLOIS(ES) et nous nous devons tous ensemble protéger notre ville.

Une nouvelle population s'installe, à eux l'avenir de GARGENVILLE leur appartient.

A savoir: que l'OIN (opération d’intérêt national) défini une ZAC et permet la construction de 150 appartements à l'hectare!!!cela donne des frissons car celle de Gargenville est de 11.6 hectare faites le calcul.

 Gargenville l'a accepté par délibération au conseil municipal de 2006!!!!!!!!!!!.............   

  les anciens se retirent à la campagne écœurés de la politique communale et de ces élus.


Il faudrait arrêter cette politique destructive du centre ville et demander un référendum aux élus; ils appliquent leur politique communale et régionale avec la volonté de détruire consciemment le cœur du village et surtout ils ne respectent pas leur engagement d'élus du peuple…

ils n'ont pas été élus pour çà!!!

1 Gargenvillois(es) sur trois a voté...le résultat est devant nous les gens sont écœurés....

Demandons un référendum communal

samedi 24 juillet 2021

Perron garni "une équipe pour vous" avec quelques fines fleurs...

Perron garni "une équipe pour vous" avec quelques fines fleurs...

 

L'histoire peu glorieuse des élus depuis le 10 septembre 2004 permettant la réalisation de la

"cité aux 1000 logements" et plus

 Et ce n'est pas fini???

Ceci contraire à notre ancien Maire André SAMITIER, une époque tranquille de plus de 33 ans.

Les élus reprenant le mandat en cours, adjoints et conseillers en 2005 appliquent le contraire de la politique menée jusqu'alors en votant "la concertation" de Nicole DELPEUCH approuvé par l'opposition menée par Jean LEMAIRE ...un comble???

Certains se trouvent encore dans la liste actuelle depuis 2020... 

"classe de Sages pour le bien de la ville"...

En 2010 les mèmes on recommence et en boucle ou presque avec un petit nouveau conseiller, notre Maire actuel

Yann PERRON

 

...

Madame le Maire Nicole Delpeuch disait...elle disait!!!

NON il n'y aura pas

 700 appartements

de qui se moquait-elle à cette époque...des GARGENVILLOIS (ES)...peut-être???

les accolades de la belle époque en 2010 avec Mantes la Jolie et ses anciens Maires...

 
Mme Delpeuch et les amitiés avec Raphaël COGNET UMP avec les promesses d'un petit ponpont et le plouc mémorable électoral du Maire en signe d'avertissement avec un nouvel avenir!!!...
 
 
Puis ce fut le tour d'un autre Maire qui est passé trop rapidement 2008/2010, une période très noire pour Gargenville pire que le syphilis... parait que c'était une rivalité de médecins.
"une faiblesse" 
dont à évidement profité l'opposition du moment.
 
 
Puis il y a eu la peste ou le choléra sur Gargenvillis... 
un certain Jean LEMAIRE qui a débité du

 "RESTONS VILLAGE" 

et ce en boucle s'il vous plait, on y a cru vraiment, ce qui devait être un plus pour la ville est devenu un calvaire par le renoncement  des engagements pris avec la population en 2014???...

POURQUOI? lui seul en a peut-être la réponse!!!
 
Le résultat s'est ressentie aux dernières élection municipales la porte lui fut royalement ouverte lui qui souhaitait un deuxième mandat pour conclure sa politique destructive de vente des biens de la commune au plus donnant.
 
 
Et maintenant nous attendons le petit dernier avec en prévision 1500 logements pour 2025 ce avec la covid 19.

Cela laisse craindre des craintes dans le temps.
 
J'espère qu'il saura prendre les bonnes décisions et devenir l'enfant sage du village que nous attendons tous.
 
"le sauveur de notre tranquillité" 
 
bon c'est mal parti pour le moment car 20 jours après sa mandature il accepte un permis de 22 appartements sociaux en centre ville projet de Jean LEMAIRE!!! 
Comprendre qui pourra...
Ce n'est pas moi c'est le GPSO qui nous l'impose?
 
......................................................................................
 
Une complicité tacite entre les Maires ou d'ignorance de tous ces élus depuis une génération rien de favorable à nous les Villageois... 
Nos votes n'ont servi à rien, la manœuvre et le contrôle de la ville se fait par accommodation avec le grand patron de Mantes la Jolie qui le rend bien à ces proches en leur offrant un métier respectable.
 
C'est une mise à mort de l'ancien village...
 
Merci à eux..
  
UN VIEUX DU VILLAGE
JP CHEREL
 



dimanche 11 juillet 2021

GARGENVILLE la cave d' Alexis

GARGENVILLE 

la cave d'Alexis 

 

Bien jeune j'étais dans les années 1971 et commençait ma vie d’artisan en maçonnerie.

 

Un client cher à papa me demanda si je pouvais redresser la gouttière de la grange située à coté de la maison comprenant le magasin de vêtements rue Lucie Desnos. Un rendez-vous fut pris et Alexis me demanda d'estimer le coût de la réparation, me vint à l'esprit les paroles de mon père ayant lui aussi travaillé chez le tailleur malin.

« Mon fils si tu travailles pour l'ami Rozen demande le double, il te saignera même il te demandera d’arrondir à la fin de chantier», fort de ce conseil je lui annonce timidement le double de la somme soit 80 000 anciens francs-800 francs soit environ 120 euros.

« Fais-moi un prix », après palabre nous nous mettons d’accord pour 100 euros, je te paierai quand le travail sera fini comme avec ton père, le travail suivit rapidement et me voilà quelques jours plus tard avec ma facture comprenant la TVA de l’époque.

Et là commence une étrange affaire de grip sous.

« Je te paie en espèce, enlève la TVA et accorde-moi une remise» il posa sur la table billets d'une valeur de 80 euros; mon père avait bien raison malin cet homme là.

Mais l'histoire ne s’arrêta pas là lors d'autres menus travaux, il me soumit un marché de dupe…

« Dans ma cave si tu trouve ma cache, l’argent est à toi autrement ce sera pour ta poche ».

Quelle erreur de sa part, je sorti mon flair de jeune goupil connaissant parfaitement les lieux.

Depuis longtemps j’avais repéré une bizarrerie mais travaillant dans beaucoup de propriété je m'interdisais de regarder l'intérieur privé des clients, je fais semblant de chercher dans chaque recoin puis je me dirige dans la petite cave à cépage pleine de litrons vides, elle lui servait entre autre d’entrepôt bigarré voir un vrai bazar, et là il y avait un robinet d’eau en laiton scellé dans le mur.

« Je lui dis fièrement c'est là » et le personnage resta pétrifié du genre effrayé...il tira de sa poche quelques billets d’une valeur de 100 euros qui sentaient le renfermé et me dit « comment tu as su ».

« Monsieur Alexis un robinet sans arrivée d’eau et que du sable sec sous la grille ce n’est pas courant »...

Il me raccompagna pour la première fois jusqu'à l'extérieur.

« Tu connais depuis longtemps ma cachette! »

« Dès que j'ai travaillé pour vous, il me fallait bien de l'eau pour mon mortier et un robinet scellé dans le mur sans tuyau ce n’est pas courant Monsieur Alexis»...

Voila…de cette période c’est installée une confiance entre nous, mais il a toujours discuté les factures, je garde un bon souvenir de cet homme qui a accompagné ma vie professionnelle.

Je lui ai construit un peu plus tard sa maison près de la gare et le marché a continué entre nous dans un grand respect puis la vie est passée naturellement sur nos générations respectives.

Merci à lui il m’a donné leçon du commerce et peut-être ma vie professionnelle a t'elle été transformée. 

 










 JP CHEREL

jeudi 8 juillet 2021

L’arpète et le trousse-couilles


L’arpète et le trousse-couilles

La petite histoire se déroule en 1960 à cette période le code du travail comportait 10hs par jour plus le samedi matin.
Je n’étais qu’un jeune garçon sans grande expérience de la vie et encore moins de la profession que je m’apprêtais épouser ma vie durant.
Mon papa homme du bâtiment avec sa tenue de travail de couleur bleue, représentant la corporation de Maçon avec le dimanche une cotte neuve cravate et veste de costume par-dessus.
Les jours de mes 12 ans il me demande ce que je veux faire plus tard, je lui réponds comme toi Papa, il fut certainement flatté de la réponse mais aucune réaction de sa part.
Cette scène se déroule à la banque Populaire de Mantes la Jolie, il désirait confier mon éducation à l’agence connaissant le responsable il souhaitant plus tard me voir à un poste honorable dans cet institut bancaire comme il disait.
Je me souviens de la tète du responsable il en est resté béat, il insista mais je lui répétais les mêmes propos.

Voilà le début de mon apprentissage d’écolier arpète du bâtiment.
Robert Testaud à cette époque était mon Maître d'apprentissage. C’était un homme de caractère 1.85ml plutôt belle gueule de titi parisien.
Sa tenue vestimentaire rappelait celle de mon Père mais tout de blanc représentant les plâtriers avec une casquette, un mouchoir à petits carreaux autour du cou et de gros sabots en bois qu'il portait pendant son travail.
Son air de parisien demandait le respect, indépendant l’homme communiquait peu avec les autres employés de l’entreprise, mon Père le laissait souvent seul à cause de son mauvais caractère.
Et me voilà tout frais ce lundi matin dans le moule d’arpète plâtrier sans expérience.
Il me regarde d’un air hautain.
Un bonjour timide s’échappe de ma bouche, l’homme s’en alla pisser dehors sans un mot.
A la première gâchée, je le regarde travailler ne sachant que faire que dire, il me pousse plusieurs fois je le dérange dans son travail et ses habitudes.
Cette scène se prolonge plusieurs jours, j’essaie de lui préparer les seaux d’eau de lui apporter le sac de plâtre que je traîne sur l’échafaudage.
Sacré sac plus lourd que moi je remplis le tonneau d’eau en permanence sans rechigner.
J’éprouve une certaine fierté à le servir.
Il ne parle toujours pas.
Là commence l’épisode que je ne suis pas près d’oublier.
Le sol de l’échaudage glisse, je comprends ses sabots de bois et la paille qu’il change chaque semaine.
J’essaie au mieux de lui nettoyer ses outils sa truelle ,son auge, sa bertlet, ses règles en bois à chacune des gâchées et là catastrophe la fameuse bertlet casse.
A cet instant il m’agrippe, je décolle du plancher sans comprendre et me voilà le cul dans l’auge pleine de plâtre en préparation.
Il rentre dans une humeur massacrante et blessante en paroles, aucun mot ne sort de ma bouche.
La journée se passe mal je suis trempé et plein de plâtre de la tète au pied.
Je rentre à la maison la journée s’est bien passé me demande maman !
Bien Maman.
Le père rentre tard à son habitude soit d’une réunion municipale ou du travail. Il ne me demande rien et ne lui dit mot.
Le lendemain je me lève tôt et déjeune rapidement je profite de mon avance pour regarder si je ne trouve pas dans le garage de père  un outil semblable, ma recherche reste vaine, je comprends que cet outil est exclusif à la profession.
Je me promets de lui en acheter un outil avec mes économies.
J’irai à Mantes rue Porte aux Saints chez Tabu le spécialiste de l'outillage.
La journée passe rien ne change nettoyage et approvisionnement ouf! La semaine se termine.
Le lundi suivant, je lui apporte la fameuse bertlet toute neuve il me regarde et la jette dans le seau d’eau sans un mot.
Je sens son regard pesant sur moi, la journée se déroule sans le moindre mot à son habitude.
Je me change vite fait après le travail et là il me dit: Je t’emmène arroser ça et nous voilà partis en vélo en direction de Gargenville, sur la route de Meulan, pas fière le gars tout sourire, je pédale en vélo derrière lui.
Il s’arrête devant un bar et me dit pose ton cycle, nous allons saluer ces dames au « Tout Va Bien ».
Je le regarde sans comprendre son regard devient lumineux je me sens aux anges avec l’impression d’avoir gagné la confiance de Robert.
Je compris plus tard la situation grotesque dont j’étais le fruit.
Il s’installe au bar et commande une bière, la patronne me demande :
Tu veux une limonade mon garçon !
Je lui réponds un "oui"de plaisir.
Qu’elle poitrine des seins splendides, j’étais rouge comme une pivoine.
Elle se mit à rire d’un éclat de chacal.
Robert lui susurre quelques mots dans l’oreille je comprends qu’il se connaisse.
Elle appelle une servante celle-ci apparaît d’une pièce située à l’arrière du bar se pose derrière bar.
Robert se dirige vers la pièce vide et disparaît avec la patronne et ne revint que plus tard.
Je déguste avec plaisir ma limonade.
La femme me dit, quel age as-tu !
Moi tout fier 15 ans Madame.
Tu reviendras plus tard me dit-elle, tu es trop jeune.
Que d’interrogations dans ma tète ?
Enfin Robert apparaît l’air satisfait.
Paie mon gars nous allons partir maintenant.
Je sors de l’argent de ma bourse, elle me le prend me dit :
C’est bon pour cette fois mais n’y revient pas à ce prix.
Ma première paie complète y est passée ce jour-là.
La semaine suivant il se mit à me parler :
Tu veux apprendre le métier gars comme ton Père :
Oui.
Cela te plait :
Oui.
Bien alors je vais faire de toi le meilleur des plâtriers.
Ce jour là il m’expliqua le maniement des outils et le nom.
Il m’apprend à gâcher de plâtre.
Tu vas ne préparer qu’un sac de plâtre dans l’auge et l’employer seul.
Peste-me voilà à l’ouvrage.
4 seaux d’eau et un sac de plâtre.
Doucement mon gars tu vas faire des grumeaux il me prend les mains et m’aide à déverser la plâtre en secouant mes poignets.
Il se pose sur l’échafaudage et se mis à rouler une cigarette de tabac papier mais.
La première fois et la dernière fois que je le vois assis.
Laisse reposer 5 minutes.
Maintenant tu prends le trousse-couilles et tu remue bien pendant longues cinq minutes.
Un drôle d’outils en forme de râteau, environ un mètre cinquante de long avec du fil et du fer galvanisé au bout afin de battre le plâtre.
Plus vite mon gars me cria t-il, trop mou dès que tu vois l’écume en surface tu t'arrête.
Je m’exécute et là je comprends que ma position n’est pas la bonne.
Il me dit écarte les jambes, dépêche-toi le plâtre prend.
Je commence pour la première à suer de mon travail et apprécie cette ivresse m’envahissant.
Ça va mon gars me dit-il d’un air malin.
Tu as compris la bonne position:
Moi oui, mais un peu honteux et rouge de plaisir, je compris enfin le nom donné à l’outil.
Bien maintenant emploie ton plâtre prend mes outils.
Une poêle énorme je prends la plus grande et essaie de jeter le plâtre sur le mur tout tombe par terre.
Continue ne t’arrête pas.
Le plâtre s’épaissit et se solidifie dans l’auge dans l’auge en bois je transpire.
Arrête, tu as compris maintenant, il va te falloir du temps pour apprendre.
Nettoie les outils la prochaine je gâche avec toi.
Là commence ma vie de plâtrier, j’essayais d’aller de plus en plus vite dans mon travail
Lui :
Nous avons fait quatre-vingt mètres aujourd’hui.
Je suis fier de moi mais ma désillusion arriva rapidement.
La paie tombe chaque semaine, je gagne 8 centimes d’euros en tant qu’apprenti.
Et là papa donne à Robert une somme d’argent en espèce en lui disant voilà ta prime de rendement.
Pas un regard envers moi ne fut porté par mes Pères, j’entends encore mon père dire :
Ça va le fils !
Et lui : tu sais, il apprend mais il n’est pas doué ton garçon.
Quelle claque ?
Rentré la maison, je demandai à mon père de me changer d’équipe.
Il ne me pose pas de question et le lundi suivant, me voilà dans une équipe de Maçon.
De vrais Maçons des durs, des alcoolos et là je vais en chier pendant la fin de mon stage de deux années.
Entre deux j’apprends le décès de Testaud mon Maitre... trop bu parait-il...
Après le travail je prends les cours du soir afin d’obtenir un CAP de Maçon que je  réussis du premier coup.

Il  avait un fameux chef Maurice Lorgnette un alcoolique, mais le record était tenu par Gaston Marie le douze trous eh! Oui 12 litres dans la journée de travail et déjà le matin avant le travail et après il écumait les bistros il avait sa dose vers 11hs.
J’ai vu Papa lui couper le lobe de l’oreille...Monsieur nous faisant sa crise d’épilepsie.
Drôle d’ambiance.

Mais le pire le jeune Alain du bled d’à côté tout frais arrivé en même temps que moi comme apprenti poussé par son futur Beau-Père le fameux Maurice qui se faisait appeler Roland allez savoir...
Celui-ci en à fait un alcoolique renommé le pauvre il en est mort à 35ans.

Le jeune que j’étais à cette époque a changé rapidement.
Je deviens rapidement chef d’équipe et conducteur de travaux.
Ma vengeance professionnelle allait pouvoir commencer.
Malheureusement Père tombe malade, sale maladie due à des tortures de guerre.
Il me demande de reprendre le flambeau plutôt que prévu.
Je lui propose de ne pas reprendre ce personnel alcoolique ma seule condition.
Refus de sa part.
Tu dois les accepter tel quel qu’ainsi que le matériel.
J’accepte à contre cœur.
A 18 ans me voilà à la tète d’une entreprise de maçonnerie.
dans l’année qui suivi j’avais viré tout le personnel là fut ma petite vengeance.

Parfois je n'ai rien a faire d'autre alors j'écris...

JP CHEREL

 

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