vendredi 9 août 2013

LA DESACRALISATION

LA DESACRALISATION

OU LE DANGEREUX FAUX PAS...

Chacun fait son lit comme il le souhaite, c’est bien connu !

En politique, la commune de Gargenville avait choisi de faire le sien depuis des lustres, c'est-à-dire qu’il faut au moins remonter à Charles Henri Jorre (maire de 1960 à 1971), pour se rendre compte du travail de préservation qu’avaient réalisé nos aînés en plein accord avec la population, et cela n’est pas contestable de nos jours, non certainement pas contestable, surtout sur la projection Samitier (maire de 1971 à 2004) !

C’était un choix véritable « du mieux vivre ensemble », dans l’authentique prolongement d’une tradition des bourgs anciens, et cette façon du mieux vivre à Gargenville, avec un côté villageois sympa, quelque peu sauvegardé protégé et sacré, transmis de génération en génération, un peu pour mieux en assurer la portée d’une préservation locale... a été trop facilement sabotée dès 2005 dans un esprit manipulateur !

Regardez la vallée entre Mantes-la-Jolie et Les Mureaux... Sur la rive droite : Issou – Porcheville -- Gargenville – Juziers – Mézy – Hardricourt. Sur la rive gauche : Mézières – Epône – Elisabethville -- Flins ...

Imaginez une densification rapprochée sur les deux côtés qui n’en ferait qu’une sur 20 kms....
Côté droit, Gargenville est sur la sellette, côté gauche, Mézières est déjà touchée...

Dans ces villes concernées, tous les maires des environs ont jadis refusé les exemples « futuristes » de Mantes et Les Mureaux... Presque qu’une religion politique du savoir bien vivre, à laquelle aucun maire précédent ne s’était jamais dérogé à la règle établie des 60 dernières années, et qui avait fait également son lit « d’émules protecteurs » sur la région, surtout à l’époque des trente glorieuses où les tentations de densifier « à tout va » étaient conséquentes, voire même « sur-démultipliées » jusque dans l’inconscience de son prochain...

Il fallait oser faire face à cette folie principale d’après guerre, des logements, des logements, et encore des logements n’importe où n’importe comment, et dans le même temps, coincé entre l’enclume et le marteau de Mantes et Les Mureaux, s’astreindre d’être marginalisé dans une vie de village sortant de 39/45, où tout était à rénover de fond en comble...

C’était aussi un choix au nom du gigantisme pour certains villages en région Parisienne, ciblés sur la carte par une densification mégalomane d’immeubles, des « usines » érigées en une décennie, une course au soi-disant modernisme vers un paradis promis de l’an 2000...
Et pour cette cause dite futuriste, d’une vision quelque peu extravagante vers un 21ème siècle des mille et une merveilles, déjà à l’époque des années 65, il suffisait d’analyser l’échelle des drames qu’engendraient certaines métamorphoses des villes voisines, telles que Mantes-la-Jolie et les Mureaux pour ne citer que les plus importantes dans un rayon de 10 kms, pour objectivement en comprendre la mesure des dangers engendrés sur plusieurs générations.

Un piège pour les populations concernées, réalisé au nom du progrès tout puissant, et qui finira par un dramatique choc de civilisation 20 ans après mai 68... Aujourd’hui dans ces cités prison, il faut réparer les erreurs du passé... Alors on sélectionne, on rase, puis on améliore ce qu’on peut, on isole et on embellit le restant trié, tout en espérant créer le cœur d’une âme chatoyante... mais peine perdue... car c’est encore repousser une nouvelle échéance à laquelle nous devrons faire face en se rapprochant d’un autre modèle beaucoup plus humanisé...

Nota : Sachez qu’à la sortie de la dernière guerre mondiale, la ville des Mureaux était encore un simple petit village, avec sa petite gare typique, sa petite mairie, ses petites écoles d’un modèle 19ème... Des champs tout autour, encore des vignes, une plage en bordure de Seine, l’aérodrome de 1902, à proximité, l’usine Pélabon de 1912 fabricant d’avions, qui quelques décennies plus tard deviendra Aérospatiale, l’autoroute est ouverte en 1950 et l’usine Renault Flins ouvre ses portes en 1954... C’était les temps d’une vie paisible et prometteuse...

L’évolution de cette ville est liée à la personnalité de Paul Raoult (1882-1965), maire des Mureaux de 1945 à 1965, pionnier des HLM, ce dernier veut faire en quelques années de sa petite commune, une grande ville de 30 000 habitants située à 30 minutes de Paris via l’autoroute, notamment en s’appuyant sur une politique du logement en pleine crise de l’habitat... Le maire offre alors tous les terrains disponibles dans les champs voisins à la construction d’immeubles pour une nouvelle urbanisation galopante... Aujourd’hui, ses successeurs tentent de remodeler un aspect plus humain à cette ville champignon sans véritable âme solidaire... mais la tâche s’avère quasiment insurmontable....

Il y avait donc deux politiques opposées sur la vallée de Seine et ailleurs en France, deux politiques complètement différentes confrontées à un mode de vie contradictoire...

Dans son petit coin, Gargenville voit les ponts de Seine s’ouvrir en 1965, donnant enfin accès à l’autoroute et à une vie plus facile, à cette époque notre ville s’était déjà préservée de tous les dangers urbanistiques de ses voisines, notamment par la décision de maisons individuelles des Prés Blains (1965), puis plus tard, celles des Merisiers (1983)... Un choix important !

Mais voici soudain qu’en 2004, un sournois tremblement de terre par simple héritage du mandat électoral 2001, remet définitivement en cause ce fabuleux trésor de la belle Gargenville, certes préservée, mais qualifiée d’un seul coup d’un seul comme étant en voie d’extinction dans la région... Les successeurs de Paul Raoult sont à la mairie de Gargenville !

Cette ville de Gargenville, longtemps considérée comme un bastion dans sa réputée qualité de vie en décor de carte postale – c’était quelque chose dans la région, et pour les nouveaux venus, il faut s’imaginer la cotation de notre ville et l’impact régional populaire entre Mantes-la-Jolie et Les Mureaux, dont bénéficiait notre magnifique commune de l’époque.
C’était il y a seulement 10 ans... mais dix années de misères à combattre l’école Raoult...




Dix ans et une désacralisation Delpeuch – un choix politique incompréhensible qui a radicalement tourné court dans les années 2005 – 2006 – 2007, et l’arrivée de ce nouveau maire parachuté avec sa méthode d’imposition à contre courant populaire – finalement par la force – nous contraint à nous aligner sur les modèles des Mureaux et Mantes-la-Jolie... !

Un dangereux faux pas que nos élus et Barons Samitier ne se sont pas privés de suivre comme de petits écoliers, de surcroît, en douce et sans tambour ni trompette, au nez et à la barbe des Gargenvillois complètement désinformés entre 2004 et 2008...

Même mieux, en grands Seigneurs consacrés puissants des lieux, ils ont eu la délicatesse de tirer la couverture à eux et rien qu’à eux, ils ont tué dans l’œuf la différence d’une majorité (2008/2010), sans se soucier et se préoccuper un instant des « avantages » qu’ils sacrifiaient par méthode du doute sur des mensonges orduriers, ils ont également anéanti par esprit d’un petit clan dictateur au service d’un leader à contre courant de Gargenville.

Tout est contrefaçon, mais prenez la politique Delpeuch comme vous voulez et dans tous les sens que vous voulez, ou encore de tous les côtés que vous regardez, les principales valeurs de la commune ont été supprimées en quelques années, mais au nom de quoi ?

Quel vent de prédilection leur a permis de s’aventurer dans une pareille galère ?

Les responsabilités reposent sur deux piliers majeurs, et il est difficile aujourd’hui de ne pas apercevoir le côté vulnérable du système, même en étant de très mauvaise foi.

La désacralisation a été opérée en deux parties et en deux formes distinctes.

La première partie commence par la suppression des véritables valeurs Gargenvilloises (2004/2008), par manipulation et trahisons sournoises envers les électeurs et la mémoire de l’ancien maire André Samitier tout en conservant « ses » Barons pour accéder au 2ème étage.

La deuxième partie Delpeuch/maire, s’accentue et révèle enfin ses ambitions catastrophiques pour Gargenville (2010/2014)... Les Barons sont KO et subissent une énorme désillusion...

IL FAUT FAIRE FACE ! UN IMMENSE DANGER EST A NOS PORTES !

Chers compatriotes, les moments que nous vivons sont les plus importants et les plus graves que la commune de Gargenville ait jamais connu de toute son histoire...

TOUS ENSEMBLE, PROTEGEONS GARGENVILLE ET SON PATRIMOINE !
Nous vous remercions de votre lecture...


LA DEFENSE GARGENVILLOISE





 
 

Qui est le fameux coq en pâte de Gargenville
Rue Jean Lemaire, Madame Delpeuch déclare: c'est crotté dans tous les sens et de nombreux Gargenvillois viennent s'y promener en compagnie du toutou familial...

Conclusion:
Un panneau anti-crottes devient nécessaire...
Ainsi qu'un investissement dans une décrotteuse.






Les beautés sauvages de la rue Jean Lemaire


 
 

2 commentaires:

  1. Dans l'intelligence du savoir et du rien faire, l'on semble à Gargenville tomber dans une léthargie politique de belle convenance.

    L'on sait, l'on sait mais comment agir ?

    Les élections se font présentes, l'on se doit de combler les trous, des crevasses dans les rues et dans leurs idées par des rustines aux graviers bien dangereux et de dérapage haineux.

    Triste devient la ville mais un frémissement d’intelligence et d'idéalisme suffirait pour contrer la vison malfaisante.

    Un Citoyen

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  2. Bien joli texte la D.G.

    Il semblerait tout de même qu'il faille écrire que l'Histoire ne se répète pas contrairement à la légende.

    La volonté de devenir une ville nouvelle était pour Mantes la Jolie et pour Les Mureaux : une politique d'avenir et d'espoir en ce temps là.

    Certes la nonchalance des HLM firent que tout se dégrada et que l'on laissa à "L'étranger" de Camus le soin de rester en place et d'y périr dans l'anonyme massacre d'une vision désormais révolue.

    L'on comprend aujourd'hui et rénove et supprime ses "barres" d'hier, l'on comprend même si parfois l'on râle, le désarrois de familles désœuvrés ne souhaitant que réussite à leurs enfants et les voyants se vautrer dans l'argent facile.

    La faute à qui ?

    A ce fléau qu'est la drogue, à la politique qui n'a su agir à temps et ne réagit toujours pas.

    A qui la faute, à la France qui offre le mieux mais se blesse dans dans ses contradictions ou bien aux Citoyens du Monde vivant ici et aimant notre Nation mais incapable de rire de nos blagues "Gauloises" et ne cherchant pas à nous comprendre préférant la Haine à l'Amour.

    Ne sachant pas se trouver, ne sachant pas nous comprendre, ne sachant pas qu'on les aime....

    Un Citoyen

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