LE COURRIER de MANTES 22 janvier 2014 |
Le résultat du dernier mandat électoral vient de tomber... Mme le maire vient d’obtenir sa licence de Professeur de déconstruction avec mention très bien ! Qu’en penseront les petits écoliers de Gargenville dans 60 jours ?
LES TEMPS CHANGENT... La crédibilité politique de Mme Delpeuch du 6 juin 2010, était alors à son apogée – drapée dans un costume d’héroïne en invincible redresseur de torts, tout brillait et tout reluisait pour le juge et procureur des années PMD – le tête de file de l’opposition – puis maire – n’hésitait pas à s’exhiber en chef d’orchestre, contestant même en public la CRC – ce qui a d’ailleurs été perçu comme un auto-couronnement d’un plein pouvoir tant convoité. Le fauteuil reconquis, Gargenville n’allait pas tarder à découvrir le maire-bis, qui dans sa seconde période, surpasse de loin le précédent...
QU’EN EST-IL AUJOURD’HUI ? Cette question lancinante de cette impossible politique de déconstruction, muselée à triple tours par la tournure qu’à prise la mairie en 4 années, démontre aux électeurs que « l’essai Delpeuch » en raison de son statut politique de premier plan supposé en 2010 – n’était rien d’autre que le moyen de contourner le droit du peuple de Gargenville à disposer de lui-même, maintenant mûr aux prochaines élections et de nature à apporter une contribution à un débat d’intérêt communal, qu’est le référendum décisionnel.
Ces dernières années, plusieurs décisions de la municipalité commencent à suivre les plus mauvais exemples régionaux de densification. Acteurs malgré nous, une prise de conscience est en marche, la quasi-totalité de nos concitoyens en prennent toute l’importance stratégique, à commencer par les jeunes couples qui rejettent cette idée de concentrer sans le 2ème pont, et les séniors indépendants qui annoncent un rejet en raison du cadre de vie à préserver.
Provoqué, ce dernier mandat aura été agité sur fond de la liberté d’opinion et la liberté d’expression, et de fait, les « politiques Samitier » ne roulent guère à leur avantage précédent. Pour eux, c’est une rupture dans une bataille perdue d’avance ! Ils s’inclinent peu à peu devant une majorité de Gargenvillois observateurs, qui se disent maintenant dans un tout autre registre, que celui des rumeurs et intox utilisées pour les âmes sensibles en 2010. La fidélité proclamée à notre cadre de vie est largement majoritaire et contredite par une faible minorité, qui d’ailleurs, n’assimile pas encore complètement tous les effets des dangers collatéraux.
Et là aussi, se nichent d’autres dangers que sont pour les plus importants, le 2ème pont reporté, 1800 véhicules supplémentaires, un modèle de vie programmé qui explose le cadre villageois, le PLU et la ZAC dans le déséquilibre de notre ville, la gare, les transports, les emplois, l’unique vieux pont SNCF, les dessertes, les administrations, les parkings, les accès aux commerces, la facilité du bien vivre, la qualité de vie, le respect de l’environnement...
Dans cette sournoiserie d’imposition, dix ans de secrets politiques racontent très bien cette lucidité de Gargenville et l’impératif à vouloir recouvrer une politique d’envergure, mais qui rejoindrait une appartenance à la notion d’intérêt général souhaité dans un cadre régional plus équilibré. D’ailleurs ce mouvement moins rigoriste de ces dernières années venu d’une résolution à déghettoïser certaines cités, ouvre une autre logique, dont devront s’inspirer les nouveaux locataires de l’Hôtel de ville. Le PLU voté le 12/12/2013, n’y est pas préparé, ni même pensé dans les révisions ou réadaptations.
Par un nouveau recours, notre association s’y oppose pour éventuellement permettre, entre autre, de recadrer ce déficit d’importance qui fera la préservation de la qualité de vie des prochaines générations, ou du moins, y contribuera plus efficacement ou plus loyalement.
Imposer de force n’est pas l’idéologie démocratique fondée sur le droit et l’égalité, c’est une escroquerie dans un but d’atteindre l’objectif désigné, qu’est la densification de Gargenville. Dans ce combat de force ou de stratégie, il n’existe pas non plus 2 disciplines identifiables de légitimes gentils et de vilains méchants. C’est uniquement un courant imagé qui sert à opposer deux théories politiques, pour tirer le meilleur parti de ceux qui imposent.
Il n’existe pas plus de vrais réalistes d’un mode de société idéale, il faut seulement essayer de s’en approcher, notamment en s’appuyant sur les modèles respirant une certaine quiétude.
Il faut des logements – Mais acteurs malgré nous – Cette politique passe par une autre sensibilisation, suivant aussi cette formulation, il faut donc, non pas penser urbanisme à 30 ans, mais bien visionner le futur à nos portes dans un équilibre général en évitant les fautes du passé. Préserver tout en y associant de nouvelles structures de déplacements en favorisant notre environnement, c’est possible pour une meilleure qualité de vie à rechercher.
Chers électeurs, le 23 mars et seulement le 23 mars prochain, dès le 1er tour, soyez les grands acteurs de votre ville, les grands acteurs de Gargenville, soyez protecteurs de votre génération et de celle de vos enfants, mesurez l’impact de chaque vote et l’impact de la politique qui y est obligatoirement associée.
Le 30/01/2014/LA DÉFENSE GARGENVILLOISE/Christian Pirault