Derniers Reflets d'été

Derniers Reflets d'été

2010/2013...d'année en année toujours des herbes folles sur les trottoirs de Gargenville... 

des jeunes pousses s'en donnent à cœur joie

un nid de ramier et ses nouveaux nés aux quatre vents

une nichée de tourterelles sous les intempéries

un arbre translucide, un nid sans protection

un nid occupé devant tous les dangers

des tourterelles sans camouflage

une nidification offerte aux rapaces

mon arbre c'est ma maison et ma maison n'a plus de toit

auparavant vous ne pouviez pas me voir, maintenant je suis à la vue de tous

ma demeure est ouverte de tous côtés et je me sens en péril

nos petits sont tombés à terre, je n'ai plus de famille

un rafraichissement mortel

des branches dépourvues de feuilles et des oiseaux exterminés

Dieu que la vie à Gargenville est dangereuse

nous étions venus nicher, nous trouvons la destruction...

les célèbres pissenlits de Gargenville

les gourmands de l'équipe Delpeuch

un cadavre en sursis

l'entretien des bons Barons

suivez le guide

une coupe avant la mort

le savoir-faire des pros

contre l'ignorance des hommes, un arbre se défend comme il peut

ma plaie béante a fini par pourrir  

retour à 2012 et nos trottoirs garnis de chiendent  

culture du trèfle à vaches 

du blé? du maïs? des haricots? des tomates?

des herbes sauvages en symbole 

décoration estivale

la rue Jean Lemaire?

les décorations florales de la mairie

je suis mort depuis des années et je survis quand même

mon cousin avec des pattes d'éléphant, j'ai des pantoufles

Ah les salades sont de retours

une laitue bien fraîche

salades composées

salades épanouies 

 porte-drapeau de la commune: le pissenlit

la nature reprend ses droits

un poteau EDF garni

vert comme l'espérance Gargenvilloise

un caniveau à deux fonctions

c'est la crise, on cultive avec les moyens du bord

 une culture intensive des Elus

retenue de crue, barrage improvisé 

 vivement la récolte 

tout à une fin, un bon gazage fera le reste

l'homme et sa machine à l'ouvrage

Conclusion:

A six mois des élections, c'est beaucoup mieux que l'année dernière et pour causes des suffrages, mais il reste tellement à faire qu'il faudra des années et des millions d'euros pour tout rattraper.

LA DEFENSE GARGENVILLOISE

Les Hauts-de-Rangiport attaqués par une association

Les Hauts-de-Rangiport attaqués par une association

Ses opposants dénoncent l’ampleur du projet

M.G. | Publié le 16.04.2013, 07h00

Gargenville, juillet 2011. Le projet de futur quartier n’a pas avancé depuis la démolition des installations de l’ancienne usine Porcher. | (LP/M.G.)

Simple quartier résidentiel ou « nouveau Val-Fourré »? Le futur quartier « Hauts de Rangiport », prévu sur le site industriel Porcher à Gargenville, n’en finit pas d’empoisonner la vie de cette petite ville proche de Mantes-la-Jolie.

L’association « La Défense Gargenvilloise » a déposé un recours contre ce futur quartier qui doit sortir de terre dans les prochaines années.

Vos amis peuvent maintenant voir cette activité association assure se battre pour préserver la tranquillité de la commune. « Quand on construit 700 logements comme le prévoit Madame Delpeuch (la maire), c’est démesuré par rapport à notre ville, dit Christian Pirault, l’un des membres de cette association. On va concentrer 2500 habitants sur 12 ha alors que les ponts sur la Seine sont déjà saturés et que la voirie ne permet pas d’absorber du trafic supplémentaire. On va nous construire une cité aussi dense que le Val-Fourré », dénonce ce bénévole qui annonce la création d’une liste d’opposition pour les élections de 2014.

Une bataille de chiffres

L’association estime que « 300 logements, cela aurait été acceptable ». Cette polémique se double d’une bataille de chiffres. Longtemps, la mairie avait arrêté le projet sur un programme d’environ 300 unités, ce qui, du coup, n’avait pas suscité de défiance particulière.

Stricto sensu, ce chiffre n’a pas évolué. Mais il y a plusieurs mois, la maire Nicole Delpeuch (SE) a reconnu que 300 logements supplémentaires verraient le jour. Pas sur les Hauts-de-Rangiport… mais en périphérie immédiate et d’ici 2025.

Au final, l’addition des deux projets, quasiment au même endroit, confirme les chiffres annoncés et redoutés depuis longtemps par ses opposants. « C’est parce que nous en avons pris conscience seulement pendant l’étude urbaine et la concertation publique des derniers mois. Rien n’était prévu avant », assurait, en juillet 2011, Nicole Delpeuch, qui n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien.

Le Parisien 
JP CHEREL