Colère des policiers : de
nouveaux rassemblements improvisés à Paris, Strasbourg, Toulouse.
La colère ne redescend pas. Plusieurs manifestation de Policiers en civil ont eu lieu dans plusieurs villes, lundi 24 octobre, à la veille d'une manifestation devant les palais de justice de France à l'appel d'une intersyndicale. C'est le huitième jour du mouvement de grogne entamé à la suite de l'agression aux cocktails Molotov contre quatre de leurs collègues dans l'Essonne.
La colère ne redescend pas. Plusieurs manifestation de Policiers en civil ont eu lieu dans plusieurs villes, lundi 24 octobre, à la veille d'une manifestation devant les palais de justice de France à l'appel d'une intersyndicale. C'est le huitième jour du mouvement de grogne entamé à la suite de l'agression aux cocktails Molotov contre quatre de leurs collègues dans l'Essonne.
Les
policiers réclament notamment l'amélioration des conditions matérielles
d'exercice de leur métier, un assouplissement des règles de la légitime défense
ou encore l'instauration de peines plancher pour les agresseurs de membres des
forces de l'ordre, mesure créée sous la droite et abrogée sous François
Hollande.
Rassemblement dans le calme à Paris
Quelques
centaines de policiers en civil, dont certains portent un brassard siglé
"police", se sont retrouvés en silence sur le terre-plein central de
la place de l'Opéra. Au milieu de la circulation, des voitures de police
sérigraphiées, vraisemblablement en patrouille, ont brièvement déclenché leur
sirène en signe de soutien en passant à proximité.
"Il
faut bouger cette fichue loi sur la légitime défense, ce qu'on veut c'est une
présomption de légitime défense pour les policiers", a expliqué Gerlove Yokota, un
policier municipal venu soutenir ses collègues de la police nationale.
Un autre
manifestant, qui travaille de nuit en brigade anticriminalité (BAC) dans le Val
d'Oise, se dit exaspéré par le "laxisme judiciaire, que ce soit pour
les violences contre les policiers, les gendarmes ou les pompiers".
"Aujourd'hui, je n'ai pas peur de me faire tirer dessus mais j'ai peur
des conséquences judiciaires si je riposte, je suis plus angoissé de savoir si
j'ai le droit de sortir mon arme", a ajouté ce gardien de la paix de
32 ans, sous couvert d'anonymat.
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