Y aura-t-il fusion des départements des Yvelines et des Hauts-de-Seine (78-92)???
Le département des Yvelines deviendra-t-il la réserve foncière des Hauts-de-Seine ???
Cette question passe au vote le 5 février 2016 à l’assemblée départementale...
Le département des Yvelines deviendra-t-il la réserve foncière des Hauts-de-Seine ???
Cette question passe au vote le 5 février 2016 à l’assemblée départementale...
JP CHEREL
LE PARISIEN
Conseil départemental : le projet de fusion 78-92 fait grincer des élus
Sébastien Birden et François-Xavier Chauvet | | MAJ :Faut-il y voir un embryon d’opposition dans une assemblée départementale tout acquise à la droite ? Ce jeudi, deux conseillers - Christine Boutin (PCD) et Yves Vandewalle (LR) - se sont en effet fendus d’une lettre ouverte à l’attention de Pierre Bédier, le président (LR) du département, pour exprimer leurs réserves au sujet du projet de fusion des Yvelines et des Hauts-de-Seine.
Les deux élus du sud du
département estiment d’abord que le rapprochement mené « au pas de
charge » par Pierre Bédier, « soulève beaucoup de questions sans réponse
». Comme, selon eux, « lesconséquences financières de cette fusion sur
nos moyens de fonctionnement, sur nos capacités d’investissement, sur la
fiscalité » mais aussi celles « sur l’aménagement de notre territoireet
plus largement pour ceux du sud-Yvelines proches de l’Eure et Loir ».
Et les questions de pleuvoir : « Le département des Yvelines deviendra-t-il la réserve foncière des Hauts-de-Seine ? Le nouvel ensemble sera-t-il rattaché à la métropole de Paris ? ». Le ton vire même au reproche au fil des lignes : « S’engager ainsi dans l’inconnu, c’est trahir la confiance des électeurs yvelinois qui ne nous ont pas mandatés pour cela. L’intuition d’un président ne fait pas tout et le bonapartisme est d’un autre âge. » En conclusion, les deux élus demandent « l’organisation d’un référendum qui permettra à tous les Yvelinois de choisir leur avenir ».
Un passage par les urnes qui n’est pas obligatoire et auquel Pierre Bédier se refuse. « On sait très bien que ceux qui se déplacent ne viennent pas répondre à la question mais exprimer leur mécontentement général », rappelle l’élu qui qualifie la lettre de « coup politique de petite facture » et « s’étonne du procédé ». Dans son entourage, on souligne d’ailleurs que « Madame Boutin n’a pas posé de questions lors d’un déjeuner organisé avec Patrick Devedjian (NDLR : le président des Hauts-de-Seine) sur le thème de la fusion organisé en novembre dernier ». La création d’un établissement public de coopération départementale, qui sonne comme l’acte de naissance de la fusion, doit être voté le 5 février à l’assemblée départementale.
Et les questions de pleuvoir : « Le département des Yvelines deviendra-t-il la réserve foncière des Hauts-de-Seine ? Le nouvel ensemble sera-t-il rattaché à la métropole de Paris ? ». Le ton vire même au reproche au fil des lignes : « S’engager ainsi dans l’inconnu, c’est trahir la confiance des électeurs yvelinois qui ne nous ont pas mandatés pour cela. L’intuition d’un président ne fait pas tout et le bonapartisme est d’un autre âge. » En conclusion, les deux élus demandent « l’organisation d’un référendum qui permettra à tous les Yvelinois de choisir leur avenir ».
Un passage par les urnes qui n’est pas obligatoire et auquel Pierre Bédier se refuse. « On sait très bien que ceux qui se déplacent ne viennent pas répondre à la question mais exprimer leur mécontentement général », rappelle l’élu qui qualifie la lettre de « coup politique de petite facture » et « s’étonne du procédé ». Dans son entourage, on souligne d’ailleurs que « Madame Boutin n’a pas posé de questions lors d’un déjeuner organisé avec Patrick Devedjian (NDLR : le président des Hauts-de-Seine) sur le thème de la fusion organisé en novembre dernier ». La création d’un établissement public de coopération départementale, qui sonne comme l’acte de naissance de la fusion, doit être voté le 5 février à l’assemblée départementale.
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