samedi 6 août 2011

Bachotage de vacances

Un an de mandat pour Nicole Delpeuch
Publié le: 21 septembre 2005
LE COURRIER DE MANTES

Pour Nicole Delpeuch, il est essentiel de «partager les informations».

Elue maire de Gargenville il y a tout juste un an, Nicole Delpeuch revient sur sa première année de mandat et nous parle des projets prioritaires de cette rentrée.





Tout en poursuivant le programme d’André Samitier,
elle entend imposer son propre style.

Vous êtes installée dans le fauteuil de maire depuis un an. Comment avez-vous pris vos marques en succédant à André Samitier ?

J’ai souhaité conserver le conseil municipal pour ne pas bouleverser l’existant. Succéder à André Samitier n’était pas une situation évidente. C’était une figure avec une empreinte extrêmement forte, tant au niveau des élus que des associations et des habitants. Quand on m’a sollicitée pour prendre la relève, j’étais seulement conseillère municipale et attachée parlementaire d’André Samitier. N’ayant pas de rôle actif au sein du conseil, je n’avais pas connaissance des dossiers. La tâche n’était que plus ardue. Je me suis donc donné une année pour regarder et appréhender la notion de gestion communale.

Qu’est-ce qui vous distingue de votre prédécesseur ?

La volonté est de partager un maximum d’informations et d’éviter la centralisation. Il n’est pas de dossiers sur lesquels les membres du conseil municipal n’échangent pas. Je pense que toute remarque et suggestion sont bonnes à prendre. Je prends les avis les plus larges pour aboutir à des décisions les plus collégiales possibles.
Un élu de l’opposition est un élu qui a été plébiscité
par des Gargenvillois.
A ce titre, il doit être écouté.


Quel bilan dressez-vous de cette première année de mandat ?

C’est une continuité des engagements
pris par mon prédécesseur.


Tout ce qui a été enclenché continue sauf un projet, le boulodrome. Je pense qu’il y a d’autres choses à faire en priorité. Gargenville possède de nombreuses structures et équipements au service de la population. Le patrimoine communal vieillit et il est indispensable de l’entretenir et ne pas attendre.



Quelles sont les projets prioritaires de la rentrée ?

Ce travail d’entretien et de remise en état du patrimoine est une de nos priorités. Nous avons par ailleurs de gros chantiers techniques. Le service de l’eau est assuré en régie et nous avons un projet de dénitrification de nos sources. Depuis le 1er septembre, la commune a embauché un directeur des services techniques. Ce poste a été crée pour soulager la tâche des adjoints. Par ailleurs, on termine d’autres programmes comme la médiathèque qui ouvrira en novembre et la rénovation des Maisonnettes Nadia et Lili Boulanger.
L’autre dossier en cours est l’élaboration de notre PADD (plan d’aménagement et de développement durable) dans le cadre de la révision du PLU.

Quels en sont les grandes orientations ?

Le diagnostic laisse apparaître la nécessité d’accroître et de diversifier le parc d’habitat. Gargenville est une commune essentiellement pavillonnaire. Il nous manque des petits ensembles collectifs et des petits pavillons pour permettre ce que l’on appelle le parcours résidentiel. Aujourd’hui, la décohabitation des jeunes se fait à Gargenville. Faute de logements adaptés à leurs besoins, studio ou F2, ils se voient obligés de quitter la commune.
Or ce qui fait la richesse d’une ville, c’est la mixité de sa population.
Nous avons donc une réflexion de constructions possibles. Il faut réussir cette opération sans mettre en danger le cadre de vie et faire en sorte que cette évolution s’intègre dans l’existant.

Un des autres axes du PADD concerne le maintien des espaces verts. 60 % de la commune sont toujours classés en espaces naturels et agricoles.

Quid de l’intercommunalité ?

Les gargenvillois se sentent plus proches du bassin de vie mantais que celui de Meulan-Les Mureaux. Il y a quelques années, il y a déjà eu des opportunités qui n’ont pas été saisies pour mettre en place une communauté de communes sur la rive droite.
A Gargenville comme dans la plupart des petites communes, il y a une certaine frilosité à rentrer dans une organisation beaucoup plus grande au risque de perdre son identité. Nous étudions un rapprochement avec Epône et Mézières. Il existe un pôle de vie autour du pont de Mantes, un autre autour du pont de Meulan, pourquoi pas un nouveau pôle de vie autour du pont de Gargenville ?

Propos recueillis par Delphine Szydlowski

LA DEFENSE GARGENVILLOISE

4 commentaires:

  1. De toute façon elle l’aura son bac ou son pont même si elle doit le prendre en contre sens, car il n'y a pas d'opposition à Gargenville, que des cannettes vides ces prétendants actuels.

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  2. Vous l'anonyme de 8:50, vous êtes vous seulement rapproché de l'opposition élue ou pas élue, avez vous seulement signer les pétitions sur l'intercommunalité, sur les 600 logements PORCHER.
    Quand on voit que la majeure partie des bloggeurs se cachent sous l'anonymat pour souvent dire n'importe quoi, ils feraient mieux d'aller au devant des personnes qui font justement l'opposition, car, vous êtes vous seulement posé la question de savoir si elle n'aurait pas besoin d'un peu de soutien de la population, pour peut être montré un peu plus les dents.
    Tout le monde parle, mais personne ose montrer sa tête de peur, de peur d'être reconnue, et de ne plus pouvoir franchir la porte de la mairie la tête haute....

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  3. Quel excellent maire!

    Voilà une femme qui aura détruit l'âme de Gargenville,la principale valeur de la ville que son prédécesseur avait mis en place en 33 ans!
    Un grand bravo aussi à tous les anciens de Samitier,qui n'ont pas hésité un seul instant à retourner leur veste rapiécée,tout en faisant la morale aux autres!
    Heureusement la roue tourne,fini les manipulations, l'heure des comptes approche!

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  4. N'oubliez pas la pétition

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