lundi 18 mai 2015

l'histoire...un fardeau pour certains nouveaux François?

Pourquoi la France a-t-elle tant de mal à enseigner l'histoire ?

Alors que la réforme du collège et la refonte des programmes font polémique, en pleine commémoration du 70e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale en Europe,  

francetv info a interrogé l'historien Laurent Avezou.



Un drapeau tricolore géant sous l'Arc de triomphe, à Paris, le 8 mai 2015, pour les commémorations du 70e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie.
Un drapeau tricolore géant sous l'Arc de triomphe, à Paris, le 8 mai 2015, pour les commémorations du 70e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie. (IAN LANGSDON / AFP)

Que d'histoires. Déjà taxé de vouloir tuer l'enseignement de l'allemand, du latin et du grec, le gouvernement est désormais suspecté de délaisser l'histoire de France avec sa réforme du collège et sa refonte des programmes, menées en parallèle et prévues pour la rentrée 2016. La polémique enfle, en pleine commémoration du 70e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie.
Pour comprendre ce que ces débats passionnés sur l'enseignement de l'histoire révèlent de notre société, francetv info a interrogé l'historien Laurent Avezou, auteur de Raconter la France : histoire d'une histoire (éd. Armand Colin, 2008).

Francetv info : Pourquoi l'histoire suscite-t-elle autant de passions en France ?
Laurent Avezou : La France paie le prix de sa volonté universaliste. Depuis la Révolution de 1789, la patrie des droits de l'homme s'est condamnée à l'exemplarité. Les valeurs qui ont été définies pendant cette période refondatrice ont été d'emblée considérées comme projetables sur le monde. Mais cet universalisme s'est retourné contre elle. A partir du moment où le nationalisme, puis le colonialisme, qui en était la projection sur le reste du monde, ont commencé à se fissurer, la France s'est retrouvée condamnée à rendre des comptes.
Le discours historique a toujours été une construction politisée du passé. Au Moyen Age, il était tourné vers Dieu. Du XVe au XVIIIe siècle, il servait à louer le prince. Au XIXe siècle, il exaltait la nation. Le passé de la France avait alors une valeur exemplaire. Il était censé éclairer le présent, mais aussi ouvrir un horizon sur un avenir meilleur.
Depuis les années 1960, cette conception de l'histoire a été remise en question, en raison de l'échec du colonialisme et du nationalisme. L'idée s'est développée que le discours républicain et patriotique n'était plus adaptable à l'ensemble des groupes et des individualités qui formaient la nation, que cette nation avait échoué à fondre ses composantes dans un tout – les valeurs de 1789. Mais la France n'a pas encore fait le deuil du discours fédérateur qu'elle avait forgé sous la IIIe République et qui a tenu le coup pendant un petit siècle, de 1880 jusqu'aux années 1960. Il y a toujours la quête d'un discours de rechange.
Est-ce pour cette raison qu'il y a tant de réformes de l'enseignement de l'histoire ?
Il y a eu une mauvaise conscience de la classe politique, qui a considéré qu'elle avait – d'abord à gauche, ensuite à droite – failli à sa mission pédagogique, de même que des pédagogues, qui ont découvert que leur neutralité affichée avait été piégée par l'idéologie patriotique républicaine.
Les effets ont commencé à s'en faire sentir à partir de la fin des années 1970 avec la réforme Haby, du nom du ministre de l'Education nationale de Valéry Giscard d'Estaing. La cible était alors la chronologie, qu'il fallait casser car considérée comme un carcan abrutissant pour l'apprentissage de l'histoire. On s'est avisé un peu tard qu'elle était plutôt une béquille de la mémoire.
La disparition de la chronologie s'est traduite par l'incapacité de plus en plus forte des élèves à saisir les nuances temporelles et contextuelles des différentes périodes étudiées. Et de la part d'une bonne partie des médias, relayés par la classe politique, il y a une tendance à regarder l'histoire comme le tribunal où peuvent être intentés, au présent, des procès au nom du passé. Cette judiciarisation de la vision de l'histoire en est une moralisation.
Lorsqu'il est question d'enseigner la Shoah, c'est comme si les antisémites et les défenseurs des droits de l'homme s'invectivaient en 2015 dans les mêmes termes qu'en 1940 et en ayant le sentiment que ceux qui sont face à eux n'ont pas changé. La gestion calamiteuse de la décolonisation est toujours considérée comme déterminante dans les relations de la France et du peuple français avec les anciens peuples et Etats colonisés.
Cela se traduit dans les manuels scolaires, si on se réfère à la dernière réforme d'envergure des programmes, lancée en 2010. Le ministère de l'Education nationale a cherché à donner des gages à des groupes ou à des problèmes historiques considérés comme sous-évalués. Exemple : en classe de 5e, une question relative aux situations des civilisations africaines au Moyen Age est ainsi mise au programme.

Pourquoi chacune de ces réformes provoque-t-elle de telles controverses ?
Il y a davantage, en France que chez nos voisins, une politisation épidermique du discours intellectuel. Réformer les programmes scolaires est immédiatement traduit comme une tentation d'abattre la France ou, au contraire, de défendre sa cohésion interne. Comme s'il y avait identification entre l'identité de la France et le discours sur la France.
Un lobby réactionnaire considère ainsi qu'il est inconvenant que le siècle de Louis XIV se trouve relégué en fin d'année scolaire et que, par le jeu des débordements du programme, à tous les coups, les Lumières passent à la trappe. Le discours sous-jacent et paranoïaque de la part des contempteurs de ce programme est le suivant : "On veut faire oublier ce qui est le plus brillant de la civilisation française aux temps modernes pour y substituer des civilisations du sable et de la rocaille qui n'ont aucun intérêt. Et on entraîne la France à sa perte." Comme on disait dans les années 1970 : "On va mettre le Zambèze avant la Corrèze." La cohésion nationale va s'en trouver effritée, pensent les tenants de cette vision partisane.

Aurait-on des difficultés à regarder notre passé en face ?
J'ai plutôt l'impression qu'on le regarde de trop près. L'histoire met en exergue ce qui a marqué les esprits : les malheurs. Le bonheur, lui, n'a pas d'histoire. Or à regarder de trop près l'histoire, on finit par ne voir que les entailles les plus douloureuses : des événements dramatiques pas nécessairement représentatifs du flux de civilisation, de l'évolution sur le temps long. La falaise s'écroule au premier plan, mais derrière, il y a tout un continent qui avance. Pourtant, on voit surtout la falaise. On n'a jamais regardé d'aussi près et autant dans les yeux le passé, mais avec une intensité de myope.
Notre rapport au passé a donc changé ?
Oui, il y a eu trois temps successifs. Dans les sociétés traditionnelles, antérieures à l'âge industriel, l'horizon du présent, c'était le passé. Le meilleur était derrière nous. C'était une vision créationniste du monde. Dieu l'a créé parfait et, à partir de là, il ne peut que dégénérer. Revenir sur le passé comme sur un âge d'or à reconstruire était la perspective la plus constructive : les morts fécondaient les vivants.
Cette conception a commencé à se fissurer à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, quand s'est développée l'idée qu'il fallait laisser les morts à leur dernière demeure et commencer à inventer un futur en jetant des coups d'œil dans le rétroviseur afin de ne pas reproduire les erreurs du passé. Ça a été l'âge des nationalismes, considérés comme porteurs d'avenir.
Les uns après les autres, ces postulats sont tombés. A partir de là, nous sommes entrés dans un âge de l'incertitude. L'historien François Dosse a parlé de "l'histoire en miettes" : un paysage pulvérisé. Nous sommes toujours dans ce stade provisoire. Mais il n'a rien de désespérant. C'est la nostalgie des conceptions globalisantes d'antan qui continue à distiller une vision angoissée.
Certes, nous vivons une crise de l'histoire, comme nous vivons une crise de la civilisation. Sauf qu'une crise est une transition, une accélération de particules, un passage au shaker des valeurs intellectuelles avant qu'on arrive à une nouvelle stabilisation.

Certains estiment qu'on accorde trop d'importance aux pages sombres de notre histoire. En a-t-on une vision culpabilisante ?
Cette vision a succédé à celle d'une France exemplaire, qui brillait au firmament des nations sous la IIIe République, qui a survécu jusqu'à la débâcle de 1940. Mais c'est encore un piège du narcissisme français que de dire : "Oui, nous nous sommes trompés. Oui, nous avons failli à notre mission civilisatrice. Donc, nous allons essayer, nous Français, de nous en excuser à la face du monde, en faisant notre mea culpa."
Le discours de la repentance a commencé à se systématiser dans les années 1990 sous l'impulsion des politiciens français. Après avoir voulu universaliser les valeurs, on veut universaliser la déconstruction de ces valeurs. Mais en donnant le sentiment que tout n'était que mensonge. Et ce que risquent de retenir les élèves du passé, c'est qu'il est mensonger. Résultat : il y a une prolifération des théories du complot qui s'appliquent à tous les objets historiques.
D'autres pointent également une multiplication des commémorations. A-t-on une vision plus sentimentale qu'éducative de l'histoire ?
Nous souffrons d'une "commémorativite aiguë". On pourrait dater son apparition de 1989, avec la célébration du bicentenaire de la Révolution. Depuis, une tendance à sentimentaliser universellement l'histoire s'est développée. Puisqu'il n'y a plus d'intellectualisation possible du passé, puisqu'il a été démontré que tout discours historique est construction, reconstruction et falsification du passé, on va se concentrer sur ce que n'importe quel individu peut comprendre : les affects, les souffrances des victimes.
Et toute catégorie historique peut être victimisée. Aussi bien une communauté stigmatisée, victime d'un génocide, qu'une nation, quand tous les Français enduré deux guerres mondiales. Mais les autorités procèdent à une sélection mémorielle : on célèbre le 8 mai 1945, mais on met sous le boisseau le massacre de Sétif, signe avant-coureur de la guerre d'Algérie, qui a eu lieu le même jour.
Comme si l'injonction à se souvenir était l'une des manières les plus efficaces de se sentir solidaires d'un tout social, alors même que le repli individuel est dénoncé. On multiplie les repas de famille qui permettent de donner le sentiment d'une cohésion entre ses membres alors même qu'ils s'entre-déchirent. Or ça produit l'effet inverse. Il n'y a rien de tel que les repas de famille pour susciter des disputes.

Il n'y a plus aujourd'hui de "roman national" ?
Il n'y a plus de discours national. Il y a même un refus de la part de l'Etat républicain à en sécréter un nouveau, par crainte qu'il en sorte une justification de phénomènes politiques aujourd'hui condamnés, comme la colonisation. Là où ça devient dangereux, c'est que ce retrait de l'Etat, qui s'accompagne d'une exaltation complaisante des affects par la commémoration, laisse le champ libre aux extrêmes qui surinterprètent le passé.
Dans l'état actuel des choses, on défait l'histoire, on déconstruit les certitudes nationales. Avec le risque d'une radicalisation de la démarche qui entraîne, de la part des nostalgiques du patriotisme en berne, une volonté d'occuper l'espace avec des discours exaltant la haine.
Faute de Jules Ferry ou d'Ernest Lavisse pour canaliser l'appréhension du passé, comme sous la IIIe République, les seuls substituts qui se présentent dans la société actuelle s'appellent Eric Zemmour ou Lorànt Deutsch. Ils s'arrogent, avec le soutien de leur famille idéologique, une privatisation du discours sur le passé français et prétendent être les derniers remparts de l'identité française.

Y a-t-il une difficulté particulière à enseigner l’histoire, si on la compare à d'autres matières ?
Oui, elle est ressentie par tous les enseignants. J'ai enseigné aussi bien dans un lycée de Seine-Saint-Denis que dans un lycée bourgeois de l'ouest parisien. On peut s'y retrouver accusé d'être un thuriféraire de la colonisation, de ne pas assez parler de la traite négrière, ou à l'inverse d'y consacrer trop de temps.
L'enseignant d'histoire, qui était considéré comme un passeur sous la IIIe République, peut se retrouver en situation de bouc émissaire. Les élèves le rendent responsables des erreurs commises par le passé. Et il est beaucoup plus exposé que ses collègues des sciences dites exactes, car il n'a pas de lois intangibles à enseigner à ses élèves.

Attend-on trop de l'histoire ?
Il est très difficile de faire comprendre que l'histoire n'est pas le récit incontestable du passé, mais "une connaissance par traces". Et cette quête des indices ramène l'histoire à ce qu'elle est étymologiquement : une enquête. Une enquête qui a beaucoup de similitudes avec une enquête policière et qui peut déboucher sur des erreurs judiciaires et des réouvertures de dossiers qui avaient été classés. 
Les Français attendent de l'histoire ce qu'elle ne peut pas leur apporter : des certitudes. L'histoire n'a pas de leçon à divulguer. L'histoire apprend à poser des questions, à douter, mais elle laisse de nombreuses questions en suspens. L'intérêt qu'elle présente en tant que discipline est de développer le sens critique. Mais cette conception est devenue de plus en plus inaudible quand les groupes de pression, le discours d’État et les individualités la somment de délivrer des réponses à leurs incertitudes.

11 commentaires:

  1. Attend-on trop de l'Histoire et non de l'histoire...

    Beau texte que celui copié mais du votre il est de sagesse car comprendre que l'Histoire n'existe pas en une vérité mais en des vérités toutes réellement justifiés par une mémoire multiple et donc d'une interprétation multiple qui aura sa "Vérité" et l'exposera au yeux du monde...

    Seul souvent la "Victoire" permet de gagner bien des lignes dans livres d'Histoire, le perdant ne se résumant tel un monstre, une idée absurde, un paria...

    Notre Napoléon Bonaparte fut et sera bientôt réduit à néant par une
    commémoration de Waterloo mais son code civil, ses réalisations, son génie est indéniable sans pour autant être chauvin ou nostalgique de l'Empire...


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  2. "Faute de Jules Ferry ou d'Ernest Lavisse pour canaliser l'appréhension du passé, comme sous la IIIe République, les seuls substituts qui se présentent dans la société actuelle s'appellent Eric Zemmour ou Lorànt Deutsch. Ils s'arrogent, avec le soutien de leur famille idéologique, une privatisation du discours sur le passé français et prétendent être les derniers remparts de l'identité française."

    ...hum..."Ernest Lavisse n'est pas une référence..."

    Vous pensez ainsi et vous êtes de ceux qui propage leur vision, il n'y a pas d'évidence, les procès se multiplient, l''idéologie est autre et heureusement, oubliez un instant vos infos télévisuelles et lisez...

    Amicalement.

    Un Citoyen

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  3. Ernest Lavisse qui porte haut la colonisation comme un drapeau républicain permettez mes offenses.

    Un Citoyen

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  4. Je ne parle qu'en mon Nom personnel, je m'exprime avec mon niveau primaire c'est vrai! je copie...mais...que voulez-vous...chacun son niveau intellectuel; le votre serait-il : l'éternel "anonymous citoyen" restant l'ombre des prophètes du temps passé.
    Bonne journée à vous cher anonyme.

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  5. Votre niveau n'est aucunement primaire, là n'est pas le sujet, vous avez votre propre philosophie et amour de cette
    Ville et vous en êtes un digne représentant par ce blog.

    Étant Gaulliste, de Droite, je ne peux poursuivre un discours hasardeux, je me dois de me taire ne souhaitant aucunement blesser la "Gauche" pour qui j'ai un grand respect.
    "
    Étant de Droite Républicaine, et rejoignant les" Républicains" je pose à ce jour ma plume sur mon bureau et me tais.

    Un Citoyen.

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  6. Bonsoir Citoyen,
    Voilà le problème Français tout le monde se tait en ce monde, moi-même centriste dois-je me TAIRE ou me permettre un mot ou une phrase de temps en temps...

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  7. Bonjour Monsieur Chérel,

    La "Droite" est ma famille politique,c'est ainsi...

    Je ne souhaite aucunement porter préjudice à votre blog par des propos irrévérencieux pouvant blesser vos lecteurs.

    Je suis et resterai à jamais une force de "Droite" "Républicaine", "Démocrate" "Gaulliste" "Libre" et fier d'être Français...

    C'est pour cela qu'il vous faudra accepter ou réfuter ma vision et je vous comprends, j'écris ici par amour de la "Droite Républicaine" et pour l'avenir de la France.

    Un Citoyen.

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  8. Bonsoir Monsieur Chérel ou bien bonjour à cet heure il est difficile de porter un jugement.

    Je tenais à vous remercier pour ce blog, je tenais à vous remercier de n'avoir accorder de l'importance qu'à mes textes lisibles par toutes et tous.

    Je tiens à remercier "Gargenville " d'être restée digne de confiance et d'espoir lors de cette traversée du désert par cette "Crise"...

    Je tiens à remercier tous les "Démocrates" qui m'ont fait confiance ou bien on suivie la juste cause de la "Démocratie".

    Je tiens à remercier ce blog : de permettre d'éviter la "Haine" par biens des manœuvres marines (lol) pour éviter les écueils et d'offrir à Gargenville c'est amour d'une bien jolie "Ville".

    Ps : nous poursuivrons si la vie le permet ce débat mais que l'on sache que les aventuriers républicains "Gaulliste" ont gagné leur pari celui d'offrir à la France une "Droite" de dignité.

    Un Citoyen.

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  9. Bonsoir mon ami,
    J'appréhende les élections Présidentielles de 2017 avec une dislocation interne de la droite au dernier moment et de ce fait une ballade dans le 2ème tour dans la rencontre FN/gauche ainsi la fin de nos espérances, la bêtise humaine du pouvoir à tout prix; sincèrement j'espère être dans l'erreur…mais quand je voie les scandales de tous côtés et la décision FN aux dernières élections Présidentielles en compilation parfaite avec la décision de M. François Bayrou, je crains...oui je crains pour l’avenir...

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  10. Ne craignez pas cher ami.

    La Droite Républicaine est en passe de remporter toutes les élections.

    Monsieur François Bayrou pour qui j'ai défendu ces idées avec forces et convictions en un temps pas si lointain est une "Idée" de la France et est un démocrate.

    La "Gauche" est une amie parfois de discordance voire toujours mais elle une alliée fiable face à l'ennemie.

    Ne craigniez pas notre demain, il faudra se battre pour la démocratie et vous, nous, moi seront de la victoire d'un demain commun c'est comme cela...

    Portez-vous bien.

    Un Citoyen.

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  11. Ne citez pas Monsieur François Bayrou...

    Saviez-vous que c'est par lui que je rentrais en politique sur un forum national et j'ai obtenu cent réponses pour mon texte posé là ou l'autre et les autres ne firent que dix au maximum, j'engrangeai dans mon historique des réponses de la gauche, du fn, des républicains et bref de tous. C'est par lui et sa vision d'un nouveau monde que biens des soirs et des nuits j'écrivis sur un forum pour combattre pour lui et pour un désir d'avenir.

    Son échec ne tient qu'à un fil mais que ce combat politique fut beau.

    Son alliance avec Madame Ségolène Royal le provocant et le traitant de lâche s'il n'acceptai pas une rupture avec la Droite Dure fut pour moi une déception, l'on ne pas abandonner sa famille politique, l'on peut l'ignorer par un vote nul mais aucunement abandonner le navire de ces convictions.

    Plus tard viendra le temps des "Républicains Solidaires" un mouvement de Droite Gaulliste : enfin...

    Une résurgence du R.P.R, mes années de jeunesse et de cette fichue croix de Lorraine symbole de la liberté et de mes livres lus sur les partisans, les résistants et la France Libre.

    Pour le R.P.R je me souviens de mes nuits avec mon oreillette branché sur mon poste de radio coupant ainsi le son pour ne pas me faire enguirlander et frapper et écoutant avec plaisir "la victoire" en toutes régions lors des élections.

    Puis vint le temps d'un autre François....

    A vous Monsieur Chérel.

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