Ils sont quinze cent mille qui sont morts pour cette saloperie-là. Quinze cent mille dans mon pays, Quinze millions dans tous les pays. Quinze cent mille morts, mon Dieu ! Quinze cent mille hommes morts pour cette saloperie tricolore… Quinze cent mille dont chacun avait une mère, une maîtresse, Des enfants, une maison, une vie un espoir, un cœur… Qu’est ce que c’est que cette loque pour laquelle ils sont morts ? Quinze cent mille morts, mon Dieu ! Quinze cent mille morts pour cette saloperie. Quinze cent mille éventrés, déchiquetés, Anéantis dans le fumier d’un champ de bataille, Quinze cent mille qui n’entendront plus JAMAIS, Que leurs amours ne reverront plus JAMAIS. Quinze cent mille pourris dans quelques cimetières Sans planches et sans prières… Est-ce que vous ne voyez pas comme ils étaient beaux, résolus, heureux De vivre, comme leurs regards brillaient, comme leurs femmes les aimaient ? Ils ne sont plus que des pourritures…Pour cette immonde petite guenille !Terrible morceau de drap coulé à ta hampe, je te hais férocement, Oui, je te hais dans l’âme, je te hais pour toutes les misères que tu représentes Pour le sang frais, le sang humain aux odeurs âpres qui gicle sous tes plis Je te hais au nom des squelettes… Ils étaient Quinze cent mille Je te hais pour tous ceux qui te saluent,Je te hais à cause des peigne-culs, des couillons, des putains, Qui traînent dans la boue leur chapeau devant ton ombre,Je hais en toi toute la vieille oppression séculaire, le dieu bestial, Le défi aux hommes que nous ne savons pas être.Je hais tes sales couleurs, le rouge de leur sang, le sang bleu que tu voles au ciel, Le blanc livide de tes remords. Laisse-moi, ignoble symbole, pleurer tout seul, pleurer à grand coup Les quinze cent mille jeunes hommes qui sont morts. Et n’oublie pas, malgré tes généraux, ton fer doré et tes victoires, Que tu es pour moi de la race vile des torche-culs.
Ile-de-France : alerte aux faux policiers sur l’A13
La
vigilance est de mise après la cinquième attaque en dix jours d’un gang
de faux policiers sur les grandes routes des Yvelines. A l’aide d’un
gyrophare et de bombes lacrymogènes, ils s’attaquent aux automobilistes
afin de leur voler leur véhicule.
Une
Peugeot 308 équipée d’un gyrophare avec, à son bord, trois hommes. A
première vue, il pourrait s’agir d’une voiture de police banalisée. Et
pourtant : pour la cinquième fois, des automobilistes rapportent avoir
été l’objet d’une agression imputable à un gang de faux policiers qui
opère en ce moment sur les grands axes routiers des Yvelines.
Bombes lacrymogène et gyrophare
Après avoir fait croire aux automobilistes qu’ils étaient sujets à un
contrôle de police, les malfaiteurs utilisent des bombes lacrymogènes
pour déloger le conducteur de son habitacle et ainsi voler le véhicule.
Dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 mai, selon Le Parisien, au
niveau de la commune de Gargenville sur l’autoroute A13, le gang a de
nouveau fait parler de lui. Face à face avec de vrais policiers
Aux alentours de 3h du matin, la brigade anticriminalité (BAC) de
Mantes-la-Jolie part secourir des automobilistes faisant face à trois
individus dans une Peugeot 308 équipée d’un gyrophare. Une fois sur
place, les policiers découvrent une Citroën Saxo sur le bas-côté,
ouvertement bloquée par la fausse voiture de police banalisée.
Prenant peur, les usurpateurs décident de regagner leur véhicule et
tentent alors de forcer le passage en percutant la Citroën avant de
foncer en direction des forces de l’ordre. C’est à ce moment qu’un
membre de la BAC ouvre le feu à plusieurs reprises, en vain : les
malfrats disparaissent dans la nuit. Un précédent sur la N10 Une semaine plus tôt, c’est un livreur de journaux qui a eu la
désagréable aventure de croiser la route d’un gang de faux policiers qui
ont pu lui subtiliser son fourgon.
En l'espace
de dix jours, c'est la cinquième fois que des automobilistes sont pris
pour cible sur les grands axes routiers des Yvelines, par un gang de
faux policiers. Ces derniers, munis de bombes lacrymogènes, délogent les
victimes de l'habitacle de leur voiture avant de prendre la fuite au
volant de cette dernière.
Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 3 heures, à hauteur de la
commune de Gargenville sur l'autoroute A 13, cette équipe de voleurs a,
de nouveau, sévi.
Des policiers de la brigade anticriminalité (BAC)
de Mantes-la-Jolie sont alertés par des automobilistes aux prises avec
trois inconnus, dans une Peugeot 308, équipée d'un gyrophare. Parvenus
sur les lieux, les fonctionnaires
sont témoins d'une scène pour le moins étrange : une Citroën Saxo est
stationnée sur le bas-côté, bloquée par la 308 des faux policiers. A la
vue des vrais agents, ces derniers regagnent aussitôt leur voiture avant
de démarrer en trombe. Le conducteur de la Peugeot percute alors la Citroën Saxo pour tenter de se frayer un chemin avant de foncer sur les policiers qui se trouvent devant lui.
Se sentant en danger, un des fonctionnaires de la BAC tire, à plusieurs
reprises, sur le véhicule des faux policiers avant de manquer être
renversé. Les malfrats parviennent à quitter les lieux avant de
disparaître.
Un fourgon de livreur et un puissant 4 X 4
« Un nouveau drame a été évité de justesse grâce à la réactivité et au
sang-froid des policiers intervenus sur cette agression », estime
Christophe Crépin, du syndicat Unsa-Police. Une enquête administrative a
été ouverte sur les coups de feu du policier.
Le week-end dernier, c'est un livreur de journaux qui s'était fait
dérober son fourgon par un même gang de faux policiers sur la N 10.
Quelques jours plus tôt, trois autres automobilistes, au volant d'un
puissant 4 x 4 BMW X5, pour deux d'entre eux, et d'un fourgon Mercedes,
avaient déjà croisé la route de cette équipe de voleurs, du côté de la N
184 à Conflans-Sainte-Honorine, de l'A 13 à Morainvilliers et à
Mantes-la-Ville.
Pourquoi la France a-t-elle tant de mal à enseigner l'histoire ?
Alors
que la réforme du collège et la refonte des programmes font polémique,
en pleine commémoration du 70e anniversaire de la fin de la seconde
guerre mondiale en Europe,
francetv info a interrogé
l'historien Laurent Avezou.
Que
d'histoires. Déjà taxé de vouloir tuer l'enseignement de l'allemand, du
latin et du grec, le gouvernement est désormais suspecté de délaisser
l'histoire de France avec sa réforme du collège et sa refonte des programmes,
menées en parallèle et prévues pour la rentrée 2016. La polémique
enfle, en pleine commémoration du 70e anniversaire de la capitulation de
l'Allemagne nazie.
Pour comprendre ce que ces débats passionnés sur l'enseignement de l'histoire révèlent de notre société, francetv info a interrogé l'historien Laurent Avezou, auteur de Raconter la France : histoire d'une histoire (éd. Armand Colin, 2008).
Francetv info : Pourquoi l'histoire suscite-t-elle autant de passions en France ?
Laurent Avezou : La
France paie le prix de sa volonté universaliste. Depuis la Révolution
de 1789, la patrie des droits de l'homme s'est condamnée à
l'exemplarité. Les valeurs qui ont été définies pendant cette période refondatrice ont été d'emblée considérées comme projetables
sur le monde. Mais cet universalisme s'est retourné contre elle. A
partir du moment où le nationalisme, puis le colonialisme, qui en était
la projection sur le reste du monde, ont commencé à se fissurer, la
France s'est retrouvée condamnée à rendre des comptes.
Le discours historique a toujours été une construction politisée du passé. Au Moyen Age, il était tourné vers Dieu. Du XVe au XVIIIe siècle, il servait à louer le prince. Au XIXe
siècle, il exaltait la nation. Le passé de la France avait alors une
valeur exemplaire. Il était censé éclairer le présent, mais aussi ouvrir
un horizon sur un avenir meilleur.
Depuis les
années 1960, cette conception de l'histoire a été remise en question, en
raison de l'échec du colonialisme et du nationalisme. L'idée s'est
développée que le discours républicain et patriotique n'était plus
adaptable à l'ensemble des groupes et des individualités qui formaient
la nation, que cette nation avait échoué à fondre ses composantes dans
un tout – les valeurs de 1789. Mais la France n'a pas encore fait le
deuil du discours fédérateur qu'elle avait forgé sous la IIIe
République et qui a tenu le coup pendant un petit siècle, de 1880
jusqu'aux années 1960. Il y a toujours la quête d'un discours de
rechange.
Est-ce pour cette raison qu'il y a tant de réformes de l'enseignement de l'histoire ?
Il
y a eu une mauvaise conscience de la classe politique, qui a considéré
qu'elle avait – d'abord à gauche, ensuite à droite – failli à sa mission
pédagogique, de même que des pédagogues, qui ont découvert que leur
neutralité affichée avait été piégée par l'idéologie patriotique
républicaine.
Les effets ont commencé à s'en faire sentir à partir de la fin des années 1970 avec la réforme Haby, du nom du ministre de l'Education nationale de Valéry Giscard d'Estaing. La cible était alors la
chronologie, qu'il fallait casser car considérée comme un carcan
abrutissant pour l'apprentissage de l'histoire. On s'est avisé un peu
tard qu'elle était plutôt une béquille de la mémoire.
La
disparition de la chronologie s'est traduite par l'incapacité de plus en
plus forte des élèves à saisir les nuances temporelles et contextuelles
des différentes périodes étudiées. Et de la part d'une bonne partie des
médias, relayés par la classe politique, il y a une tendance à regarder
l'histoire comme le tribunal où peuvent être intentés, au présent, des
procès au nom du passé. Cette judiciarisation de la vision de l'histoire en est une moralisation.
Lorsqu'il est question d'enseigner la Shoah,
c'est comme si les antisémites et les défenseurs des droits de l'homme
s'invectivaient en 2015 dans les mêmes termes qu'en 1940 et en ayant le
sentiment que ceux qui sont face à eux n'ont pas changé. La gestion
calamiteuse de la décolonisation est toujours considérée comme
déterminante dans les relations de la France et du peuple français avec
les anciens peuples et Etats colonisés.
Cela
se traduit dans les manuels scolaires, si on se réfère à la dernière
réforme d'envergure des programmes, lancée en 2010. Le ministère de
l'Education nationale a cherché à donner des gages à des groupes ou à
des problèmes historiques considérés comme sous-évalués. Exemple : en
classe de 5e, une question relative aux situations des civilisations
africaines au Moyen Age est ainsi mise au programme.
Pourquoi chacune de ces réformes provoque-t-elle de telles controverses ?
Il
y a davantage, en France que chez nos voisins, une politisation
épidermique du discours intellectuel. Réformer les programmes scolaires
est immédiatement traduit comme une tentation d'abattre la France ou, au
contraire, de défendre sa cohésion interne. Comme s'il y avait
identification entre l'identité de la France et le discours sur la
France.
Un lobby réactionnaire considère ainsi qu'il est inconvenant que le siècle de Louis XIV
se trouve relégué en fin d'année scolaire et que, par le jeu des
débordements du programme, à tous les coups, les Lumières passent à la
trappe. Le discours sous-jacent et paranoïaque de la part des contempteurs de ce programme est le suivant : "On
veut faire oublier ce qui est le plus brillant de la civilisation
française aux temps modernes pour y substituer des civilisations du
sable et de la rocaille qui n'ont aucun intérêt. Et on entraîne la
France à sa perte." Comme on disait dans les années 1970 : "On va mettre le Zambèze avant la Corrèze." La cohésion nationale va s'en trouver effritée, pensent les tenants de cette vision partisane.
Aurait-on des difficultés à regarder notre passé en face ?
J'ai
plutôt l'impression qu'on le regarde de trop près. L'histoire met en
exergue ce qui a marqué les esprits : les malheurs. Le bonheur, lui, n'a
pas d'histoire. Or à regarder de trop près l'histoire, on finit par ne
voir que les entailles les plus douloureuses : des événements
dramatiques pas nécessairement représentatifs du flux de civilisation,
de l'évolution sur le temps long. La falaise s'écroule au premier plan,
mais derrière, il y a tout un continent qui avance. Pourtant, on voit
surtout la falaise. On n'a jamais regardé d'aussi près et autant dans
les yeux le passé, mais avec une intensité de myope.
Notre rapport au passé a donc changé ?
Oui,
il y a eu trois temps successifs. Dans les sociétés traditionnelles,
antérieures à l'âge industriel, l'horizon du présent, c'était le passé.
Le meilleur était derrière nous. C'était une vision créationniste
du monde. Dieu l'a créé parfait et, à partir de là, il ne peut que
dégénérer. Revenir sur le passé comme sur un âge d'or à reconstruire
était la perspective la plus constructive : les morts fécondaient les
vivants.
Cette conception a commencé à se fissurer à la fin du XVIIIe et au début du XIXe
siècle, quand s'est développée l'idée qu'il fallait laisser les morts à
leur dernière demeure et commencer à inventer un futur en jetant des
coups d'œil dans le rétroviseur afin de ne pas reproduire les erreurs du
passé. Ça a été l'âge des nationalismes, considérés comme porteurs
d'avenir.
Les uns après les autres, ces postulats sont tombés. A
partir de là, nous sommes entrés dans un âge de l'incertitude.
L'historien François Dosse a parlé de "l'histoire en miettes" : un
paysage pulvérisé. Nous sommes toujours dans ce stade provisoire. Mais
il n'a rien de désespérant. C'est la nostalgie des conceptions
globalisantes d'antan qui continue à distiller une vision angoissée.
Certes,
nous vivons une crise de l'histoire, comme nous vivons une crise de la
civilisation. Sauf qu'une crise est une transition, une accélération de
particules, un passage au shaker des valeurs intellectuelles avant qu'on
arrive à une nouvelle stabilisation.
Certains estiment qu'on accorde trop d'importance aux pages sombres de notre histoire. En a-t-on une vision culpabilisante ?
Cette vision a succédé à celle d'une France exemplaire, qui brillait au firmament des nations sous la IIIe République, qui a survécu jusqu'à la débâcle de 1940. Mais c'est encore un piège du narcissisme français que de dire : "Oui,
nous nous sommes trompés. Oui, nous avons failli à notre mission
civilisatrice. Donc, nous allons essayer, nous Français, de nous en
excuser à la face du monde, en faisant notre mea culpa."
Le
discours de la repentance a commencé à se systématiser dans les années
1990 sous l'impulsion des politiciens français. Après avoir voulu
universaliser les valeurs, on veut universaliser la déconstruction
de ces valeurs. Mais en donnant le sentiment que tout n'était que
mensonge. Et ce que risquent de retenir les élèves du passé, c'est qu'il
est mensonger. Résultat : il y a une prolifération des théories du
complot qui s'appliquent à tous les objets historiques.
D'autres
pointent également une multiplication des commémorations. A-t-on une
vision plus sentimentale qu'éducative de l'histoire ?
Nous souffrons d'une "commémorativite aiguë". On pourrait dater son apparition de 1989, avec la célébration du bicentenaire de la Révolution. Depuis, une tendance à sentimentaliser
universellement l'histoire s'est développée. Puisqu'il n'y a plus
d'intellectualisation possible du passé, puisqu'il a été démontré que
tout discours historique est construction, reconstruction et
falsification du passé, on va se concentrer sur ce que n'importe quel
individu peut comprendre : les affects, les souffrances des victimes.
Et toute catégorie historique peut être victimisée.
Aussi bien une communauté stigmatisée, victime d'un génocide, qu'une
nation, quand tous les Français enduré deux guerres mondiales. Mais les
autorités procèdent à une sélection mémorielle : on célèbre le 8 mai
1945, mais on met sous le boisseau le massacre de Sétif, signe avant-coureur de la guerre d'Algérie, qui a eu lieu le même jour.
Comme
si l'injonction à se souvenir était l'une des manières les plus
efficaces de se sentir solidaires d'un tout social, alors même que le
repli individuel est dénoncé. On multiplie les repas de famille qui
permettent de donner le sentiment d'une cohésion entre ses membres alors
même qu'ils s'entre-déchirent. Or ça produit l'effet inverse. Il n'y a
rien de tel que les repas de famille pour susciter des disputes.
Il n'y a plus aujourd'hui de "roman national" ?
Il
n'y a plus de discours national. Il y a même un refus de la part de
l'Etat républicain à en sécréter un nouveau, par crainte qu'il en sorte
une justification de phénomènes politiques aujourd'hui condamnés, comme
la colonisation. Là où ça devient dangereux, c'est que ce retrait de
l'Etat, qui s'accompagne d'une exaltation complaisante des affects par
la commémoration, laisse le champ libre aux extrêmes qui surinterprètent
le passé.
Dans l'état actuel des choses, on défait l'histoire, on déconstruit
les certitudes nationales. Avec le risque d'une radicalisation de la
démarche qui entraîne, de la part des nostalgiques du patriotisme en
berne, une volonté d'occuper l'espace avec des discours exaltant la
haine.
Faute de Jules Ferry ou d'Ernest Lavisse pour canaliser l'appréhension du passé, comme sous la IIIe République, les seuls substituts qui se présentent dans la société actuelle s'appellent Eric Zemmour ou Lorànt Deutsch.
Ils s'arrogent, avec le soutien de leur famille idéologique, une
privatisation du discours sur le passé français et prétendent être les
derniers remparts de l'identité française.
Y a-t-il une difficulté particulière à enseigner l’histoire, si on la compare à d'autres matières ?
Oui,
elle est ressentie par tous les enseignants. J'ai enseigné aussi bien
dans un lycée de Seine-Saint-Denis que dans un lycée bourgeois de
l'ouest parisien. On peut s'y retrouver accusé d'être un thuriféraire de
la colonisation, de ne pas assez parler de la traite négrière, ou à l'inverse d'y consacrer trop de temps.
L'enseignant d'histoire, qui était considéré comme un passeur sous la IIIe République,
peut se retrouver en situation de bouc émissaire. Les élèves le rendent
responsables des erreurs commises par le passé. Et il est beaucoup plus
exposé que ses collègues des sciences dites exactes, car il n'a pas de
lois intangibles à enseigner à ses élèves.
Attend-on trop de l'histoire ?
Il
est très difficile de faire comprendre que l'histoire n'est pas le
récit incontestable du passé, mais "une connaissance par traces". Et
cette quête des indices ramène l'histoire à ce qu'elle est
étymologiquement : une enquête. Une enquête qui a beaucoup de
similitudes avec une enquête policière et qui peut déboucher sur des
erreurs judiciaires et des réouvertures de dossiers qui avaient été
classés.
Les Français attendent de l'histoire ce qu'elle ne
peut pas leur apporter : des certitudes. L'histoire n'a pas de leçon à
divulguer. L'histoire apprend à poser des questions, à douter, mais elle
laisse de nombreuses questions en suspens. L'intérêt qu'elle présente
en tant que discipline est de développer le sens critique. Mais cette
conception est devenue de plus en plus inaudible quand les groupes de
pression, le discours d’État et les individualités la somment de
délivrer des réponses à leurs incertitudes.
L'Europe n'est pas la seule terre
d'immigration, loin de là. Plus de mille migrants de la minorité
rohingya, originaires de Birmanie et du Bangladesh où ils sont
persécutés, sont arrivés en Malaisie. En parallèle, environ 400 migrants ont également été secourus par les autorités indonésiennes au large d'Aceh, au lendemain de l'arrivée par la mer de 600 autres personnes.
Toute
la zone entre l'Indonésie et la Malaisie connaît régulièrement des
afflux de migrants mais depuis deux jours, les arrivées sont massives.
Les Rohingyas de Birmanie sont une minorité musulmane apatride,
considérée par
l'ONU comme l'une des plus persécutées au monde.
Leur agent leur avait dit qu'ils étaient en Malaisie et de nager jusqu'à la côte
Darsa secouriste
Concernant l'arrivée des 500 migrants de la veille, le responsable des secours a déclaré qu'ils seraient conduits dans
un centre de rétention dans le nord d'Aceh. La police et les services de
l'immigration y examineront leurs dossiers, en particulier leurs
motivations.
Un autre secouriste, Darsa, a expliqué que le bateau du groupe était
arrivé à proximité d'une plage et avait reçu l'ordre de gagner la terre ferme à
la nage. "Un des migrants qui pouvait parler le malaisien m'a raconté que leur agent
leur avait dit qu'ils étaient en Malaisie et de nager jusqu'à la côte", a-t-il
déclaré. "Certains l'ont fait. Ils ont ensuite découvert qu'ils étaient en
Indonésie".
Le double de migrants par rapport à l'année dernière
D'après un rapport du Haut commissariat aux réfugiés (HCR) à Bangkok, quelque
25.000 Rohingyas et Bangladais ont pris la mer pour émigrer par l'intermédiaire
de passeurs entre janvier et mars de cette année - presque le double par rapport
à l'an dernier.
les termes empruntés au monde animal ne se retrouvent pas seulement dans les fables de La Fontaine, ils sont partout. La preuve: que vous soyez fier comme un coq, fort comme un bœuf, têtu comme un âne, malin comme un singe ou simplement un chaud lapin, vous êtes tous, un jour ou l'autre, devenu chèvre pour une caille aux yeux de biche. Vous arrivez à votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon et là, ...pas un chat! Vous faites le pied de grue, vous demandant si cette bécasse vous a réellement posé un lapin. Il y a anguille sous roche et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard, la tête de linotte avec qui vous êtes copain comme cochon, vous l'a certifié: cette poule a du chien, une vraie panthère! C'est sûr, vous serez un crapaud mort d'amour. Mais tout de même, elle vous traite comme un chien. Vous êtes prêt à gueuler comme un putois quand finalement la fine mouche arrive. Bon, vous vous dites que dix minutes de retard, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard. Sauf que la fameuse souris, malgré son cou de cygne et sa crinière de lion est en fait aussi plate qu'une limande, myope comme une taupe, elle souffle comme un phoque et rit comme une baleine. Une vraie peau de vache, quoi! Et vous, vous êtes fait comme un rat. Vous roulez des yeux de merlan frit, vous êtes rouge comme une écrevisse, mais vous restez muet comme une carpe. Elle essaie bien de vous tirer les vers du nez, mais vous sautez du coq à l'âne et finissez par noyer le poisson. Vous avez le cafard, l'envie vous prend de pleurer comme un veau (ou de verser des larmes de crocodile, c'est selon). Vous finissez par prendre le taureau par les cornes et vous inventer une fièvre de cheval qui vous permet de filer comme un lièvre. C'est pas que vous êtes une poule mouillée, vous ne voulez pas être le dindon de la farce. Vous avez beau être doux comme un agneau sous vos airs d'ours mal léché, faut pas vous prendre pour un pigeon car vous pourriez devenir le loup dans la bergerie. Et puis, ç'aurait servi à quoi de se regarder comme des chiens de faïence. Après tout, revenons à nos moutons: vous avez maintenant une faim de loup, l'envie de dormir comme un loir et surtout vous avez d'autres chats à fouetter.
Jean D'Ormesson
L'académicien Jean d'Ormesson né le 16 juin 1925 à Paris.
Comment ai je pu vivre
si longtemps sans le savoir ????
-Le verre met plus d'un million d'années à se
décomposer, ce qui signifie qu'on peut constamment et sans cesse,
le recycler.
-L'or est le seul métal qui ne peut rouiller, même
enfoui dans la terre pendant des milliers d'années.
-La langue est le seul muscle du corps humain qui n' y
est rattaché que par une seule de ses extrémités.
-Si vous n'avez plus soif, il vous faut boire davantage.
En effet, lorsque le corps humain est déshydraté, le mécanisme de
la soif s'interrompt.
-Le zéro est le seul chiffre qu'on ne trouve pas dans
les chiffres romains.
-Les cerfs-volants étaient utilisés durant la guerre
civile américaine pour la livraison de courriers et de journaux.
-La chanson "Auld Lang Syne" est entonnée au
coup de minuit de chaque nouvelle année, dans la plupart des pays
anglophones.
-Boire de l'eau après le repas permet de réduire de 61
% le taux d'acide dans la bouche.
-L'huile d'arachide est utilisée prioritairement dans
les sous-marins car elle ne dégage pas de fumée quand elle est
chauffée à moins de 230°C.
-Le bruit que l'on entend lorsque nous nous collons un
coquillage contre l' oreille n'est pas le bruit de la mer, mais bien
celui de la circulation sanguine dans l'oreille.
-90 % des créatures vivantes évoluent dans les océans
!
-La banane ne peut se reproduire par elle-même. La
manipulation humaine est la seule manière de la propager.
-Les aéroports situés en haute attitude nécessitent
des pistes d'envol plus longues car la densité de l'air y est
moindre.
-L'université de l'Alaska s'étend sur quatre fuseaux
horaires.
-La dent est le seul organe du corps humain qui ne
peut se guérir par elle-même.
-Dans la Grèce antique, le fait de lancer une pomme à
une dame, équivalait traditionnellement à une demande en mariage,
et si la dame l'attrapait, elle signifiait son acceptation.
-La compagnie Warner a déboursé 28 millions de $ pour
acquérir les droits d'auteur du refrain "Happy Birthday"
(bon Anniversaire)
-Les gens intelligents ont davantage de zinc et de
cuivre dans leurs cheveux.
-La queue d'une comète pointe toujours dans la
direction opposée à celle du soleil.
-En 1976, le vaccin préventif contre la grippe porcine
a causé la mort ou rendu malades, plus de personnes qu'elle n'en a
sauvées !!!
-La caféine renforce le pouvoir de l'aspirine contre
les douleurs, c'est pour cela qu'on en trouve dans plusieurs
médicaments.
-La tradition du salut militaire remonte au Moyen Age
: pour un chevalier, c'était l'action de relever la visière de son
casque d' armure afin de s'identifier.
-Si vous vous trouvez au fond d'un puits ou d'une
cheminée, regarder vers le haut vous permettra de voir les étoiles,
même en plein jour.
-Lors du décès d'une personne, l'ouïe est le dernier
sens à rester actif, et la vue fait défaut en premier..
-Au Moyen Age, le fait de se serrer la main apportait
la preuve de l'absence d'une arme.
-La framboise est le seul fruit dont la graine pousse
à l'extérieur.
-Le fruit qui possède le plus de calories est l'avocat
(167 calories par 100 grammes).
-La lune s'éloigne de la terre d'environ 5 cm chaque
année, et la terre s'alourdit de 100 tonnes par jour à cause des
retombées de poussières spatiales.
-La gravité terrestre limite la
hauteur maximale des montagnes à environ 15.000 mètres.
-En Italie, Mickey Mouse est connu sous le nom de
«Topolino».
-En traversant un pont, les militaires évitent de
marcher au pas afin de ne pas générer de vibrations pouvant
fragiliser sa structure et le détruire.
-Chaque kilogramme supplémentaire à
bord d'une fusée spatiale nécessite 530 kg de carburant.
-La lettre
J n'apparaît nulle part dans le tableau périodique des
éléments.
Dernière notion, mais non la moindre :
-D'après
le chinois Feng Shui, ceux qui ne transmettent à un ami ce texte
auront des problèmes d'argent en cours d'année. Superstitieux ou
pas, je vous l'ai transmis afin d'augmenter votre culture générale
avant que vous vous couchiez plus érudit ce soir.