samedi 13 septembre 2014

à Gargenville l'OPIEVOY jette l'éponge sur les logements sociaux???



Que se passe-t"il à 

GARGENVILLE!

Les logements sociaux mis en quarantaine? 

l'Opievoy n'assurera pas le projet

de Gargenville (Yvelines) pour 3,9 M€. 


Des opérations neuves tombent à l'eau. Plusieurs Vefa, (ventes en état futur d'achèvement), communément appelées « ventes sur plan », ont été purement abandonnées alors qu'elles avaient été confiées à des promoteurs. A Brie-Comte-Robert, l'Opievoy n'assurera ainsi pas le projet à 3,8 M€, ni celui de Gargenville (Yvelines) pour 3,9 M€. A Chelles, le promoteur Kaufman & Broad a menacé l'Opievoy de l'attaquer en justice si l'office ne payait pas d'indemnités de sortie de contrat, avant de se rétracter. « Ces opérations, décidées par mon prédécesseur ne correspondaient pas à notre carte de développement et notre volonté de fortifier notre implantation sur les trois départements historiques : l'Essonne, les Yvelines et le Val-d'Oise », justifie le directeur général.

 



Article complet du PARISIEN

Avis de tempête chez le bailleur aux 

50 000 logements sociaux

Des réhabilitations retardées ou revues à la baisse, des projets annulés... l'Opievoy, deuxième office public HLM de France, traverse une période difficile. Des documents internes évoquent même une situation inquiétante.

Florence Méréo | 27 juin 2014, 07h00











Grigny (Essonne), place du Damier, mercredi. Après des années d’attente, les travaux de démolition ont enfin commencé sur cette place très dégradée. Mais à côté des pelleteuses, des façades sont dans un tel état de délabrement que les pigeons y sont rois. « Personne ne peut ouvrir ses volets, sinon les oiseaux font des nids », interpelle Aïssatou, une habitante. (LP/F.M.)

Des milliers d'habitants qui devront encore attendre, si ce n'est renoncer, à retrouver rapidement un décent. Le premier bailleur social de la banlieue parisienne, géant aux 50 000 logements, l'Opievoy, n'a émis ces derniers dix-huit mois qu'une poignée d'ordres de service pour lancer des travaux lourds, pourtant programmés et ciblés comme prioritaires. En voulant se développer trop rapidement, le géant -- qui réunissait hier soir son conseil d'administration -- s'est-il brûlé les ailes ?

Un « appétit d'ogre » et une dette qui flambe. Quand, en 2009, la présidence de cet office public -- historiquement à droite -- bascule à gauche, le choix est clairement assumé : la manque de logements, la doit être une priorité. Pour les dix ans alors à venir, près de 2,5 Mds € d'investissements sont programmés pour construire du neuf et réhabiliter de l'ancien. Dès 2011, des centaines de logements sortent de terre. Trop ? Selon une note interne d'alerte de l'ancienne direction financière -- à laquelle nous avons eu accès -- « le résultat de ce développement disproportionné et trop rapide est la mise en danger de la mission sociale de l'office ».

En ligne de mire : la dette, qui flamberait pour atteindre plus d'un milliard d'euros en 2013, et la trésorerie qui s'assécherait. « Notre endettement est inférieur à la moyenne nationale et régionale », défend le directeur général de l'Opievoy, Serge Aguilar, en s'appuyant sur un rapport de la Fédération des offices publics de l'habitat, qu'il a remis hier soir au conseil d'administration, et qui décrit la situation « équilibrée » de l'office. Une source très au fait du dossier dénonce pourtant « l'appétit d'ogre » de l'Opievoy et assure que près de 180 M€ de contrats de prêts signés auprès de la caisse des dépôts n'ont pas été intégrés aux comptes de l'office. « Tout simplement car aujourd'hui il est incapable de prendre en charge le montant de l'annuité (NDLR : le remboursement de la dette et de ses intérêts) de l'emprunt. La mobilisation des prêts serait catastrophique pour le compte d'exploitation. Résultat, l'office essaie de faire des économies de partout, mais le temps des coupes franches a commencé. » Ce que nie l'Opievoy.

Une cinquantaine de chantiers repoussés. Les logements Opievoy de l'avenue de France à Massy (Essonne), ceux de Lochères 2 Sarcelles (Val-d'Oise), de Ribot à Chatou (Yvelines) attendront. Leur réhabilitation programmée a été reportée sine die. De même, les réhabilitations énergétiques des quartiers du Ravin ou de la Balance à Grigny (Essonne) ne sont plus à l'ordre du jour, comme la construction d'une résidence étudiante à Vélizy (Yvelines). Selon un tableau interne, une cinquantaine de projets seraient retardés ou annulés et les montants des travaux réduits parfois de moitié. A Stains (Seine-Saint-Denis) par exemple, dans la cité Allende, les travaux devaient coûter 32 000 € par logement, mais après révision, c'est le chiffre de 11 000 € qui est avancé. Les réhabilitations sont désormais énergétiques et non plus sur la structure du bâtiment. « Un pansement sur une jambe de bois », tacle un ancien cadre inquiet pour la sécurité des habitants. « A Sarcelles, nous avons eu un cas où une personne a failli passer à travers son balcon. Le maire a pris un arrêté de péril pour nous contraindre à faire les travaux d'urgence. » Serge Aguilar concède que des chantiers ont pris du retard, mais il assure que cela est « essentiellement » la faute aux nouvelles réglementations. Quant aux montants réduits, il pointe que les réhabilitations énergétiques répondent à une demande du gouvernement car « elles impactent directement les charges des locataires ».

Des opérations neuves tombent à l'eau. Plusieurs Vefa, (ventes en état futur d'achèvement), communément appelées « ventes sur plan », ont été purement abandonnées alors qu'elles avaient été confiées à des promoteurs. A Brie-Comte-Robert, l'Opievoy n'assurera ainsi pas le projet à 3,8 M€, ni celui de Gargenville (Yvelines) pour 3,9 M€. A Chelles, le promoteur Kaufman & Broad a menacé l'Opievoy de l'attaquer en justice si l'office ne payait pas d'indemnités de sortie de contrat, avant de se rétracter. « Ces opérations, décidées par mon prédécesseur ne correspondaient pas à notre carte de développement et notre volonté de fortifier notre implantation sur les trois départements historiques : l'Essonne, les Yvelines et le Val-d'Oise », justifie le directeur général.

JP CHEREL

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