ALSTOM...j'ai du mal à comprendre la position de l'état depuis une décennie, il n'apparait aucune commande des gouvernements successifs alors que celle-ci détient 20% de capital, il aurait suffit que depuis dix ans qu'elle passa commande de matériels SNCF ou RATP dont elle est majoritaire et signe des marché avec elle-même...mais l'état a préféré ces derniers temps acheter du matériel via l'Australie...qui elle-même sous-traite avec de la main-d’œuvre 40% moins cher que notre économie de marché...je rêve...de plus l'ETAT reproche  à la SNCF et la RATP donc à elle même de ne pas commander chez ce fabriquant??? j'ai peur d'y perdre le peu de lucidité dans l’absurdité de cette nouvelle affaire ...allons-nous assister à des versements de plusieurs millions et des avantages à cette entreprise qui ne respectera pas ces engagements comme à Florange...sommes nous aussi CON??? 
LE PARISIEN 
C'est
 un communiqué daté du 13 septembre, ce mardi, sur une feuille recto 
verso intitulée « Teams Flash » et diffusée exclusivement en interne aux
 employés Alstom de Belfort. « Chers collègues », écrit le PDG du 
groupe. Henri Poupart-Lafarge 
confirme l'arrêt prochain des activités du site de construction de locomotive.
 
« Nous
 avons maintenu une production à Belfort aussi longtemps que nous 
l'avons pu et aussi longtemps que nous pouvions espérer que la perte 
d'activité ne soit que conjoncturelle », explique-t-il. «  Malgré les 
efforts de tous, il apparaît aujourd'hui impossible d'assurer un avenir 
pérenne pour les activités du site de Belfort ». Et d'ajouter que 
« aucune locomotive n'a été commandée depuis plus de dix ans à Alstom en
 France, et la production des motrices TGV, non assurée après 2018, est 
au rythme le plus bas de son histoire ».
Une manière de 
répondre aux membres du gouvernement qui depuis hier envisagent des 
solutions pour sauver Belfort, avec l'aide de la SNCF, de la RATP et du 
Syndicat des transports d'Île-de-France. Ce mardi matin, le secrétaire 
d'Etat aux Transports
 Alain Vidalies a annoncé cinq pistes, dont trois pouvant être prises rapidement,
 pour combler le trou d'air dans le carnet de commandes « entre 2018 et 
2022 ». « Le problème du site de Belfort est clair, (il) ne sera en 
difficultés que dans deux ans », affirmait le secrétaire d’État sur 
Europe 1, en contradiction avec les difficultés structurelles avancées 
par le PDG dans sa lettre aux salariés. 
 
 
Convoqué une nouvelle fois jeudi à Bercy, sermonné par François 
Hollande – « ce que j'ai fait pour Alstom à l'étranger, Alstom doit le 
faire aussi pour la France », lançait lundi le chef de l'Etat - et 
Manuel Valls, Henry Poupart-Lafarge n'entend donc pas céder à la 
pression, malgré une nouvelle sortie du Premier ministre ce mardi, 
déclarant qu'il est « hors de question que le site de Belfort ferme ».
« Je l'assure ici, tout sera fait pour que le site de Belfort 
soit pérennisé pour de nombreuses années », a pourtant réaffirmé 
François Hollande en marge d'une conférence de presse en Roumanie, où il
 est en déplacement. « Alstom doit prendre conscience de ce qu'il 
représente », a-t-il insisté. « Florange, vous me parlez de Florange qui
 n'a pas grand chose à voir avec Alstom », a poursuivi le chef de 
l’État. « J'ai fait en sorte qu'il y ait, alors que les hauts fourneaux 
étaient déjà arrêtés, 188 millions d'investissements » et « aucun plan 
social ».
Depuis le 7 septembre et l'annonce de la 
fermeture du site de Belfort, alors que l’État détient 20% du capital 
d'Alstom, la « trahison » de Florange est largement citée comme 
expliquant l'énergie que met le gouvernement à vouloir préserver les 
emplois industriels, à huit mois de la présidentielle. François Hollande
 a d'ailleurs annoncé ce matin qu'il irait à Florange « d'ici à quelques
 semaines ».
« Posture, jeu de rôle, comédie », « nos 
politiques font semblant de découvrir qu'il y a un problème », s'est 
agacé le président du Medef Pierre Gattaz lors de sa conférence de 
presse mensuelle. « Je crois savoir qu'Alstom, notamment à Belfort, a 
tiré la sonnette d'alarme depuis des années », a-t-il souligné, se 
disant « choqué » d'entendre « les cris d'orfraie sur le sujet ».